CERFRANCE : un nouveau logo pour mieux "entreprendre ensemble"

 

Photo CerfranceLogo et à mettre en dessous (collé) CerfranceBaseline

 

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C’est quasiment devenu une tradition. L’association de gestion et de comptabilité (AGC) CERFRANCE, inscrite au tableau de l’ordre régional des experts-comptables, réunit à Marcq-en-Barœul, espace Caroni, les dix finalistes de son concours “5 minutes pour convaincre”, organisé dans le cadre du salon Créer dont elle était cette année pour la quatrième fois partenaire officielle.

459 porteurs de projet accueillis à Créer 2015. L‘édition 2015 du salon Créer a été un bon cru pour CERFRANCE qui a “franchi la barre symbolique des 2 000 porteurs de projet venus sur notre stand pour exposer et défricher leurs idées de projet et leur portabilité, dont exactement 459 cette année“, s’est félicité Grégory Denys, directeur général de cette AGC qui compte 685 collaborateurs, 13 600 entreprises accompagnées au quotidien, et réalise 40 M€ de chiffre d’affaires au travers de ses 21 agences régionales.

Ainsi, 45 porteurs de projet se sont prêtés au jeu des questions incontournables que tout partenaire d’une création d’entreprise pose à un créateur sur la nature du projet, la concurrence, ses points forts… Dix ont été sélectionnés pour la phase finale, dont sont sortis trois lauréats. Le prix des Professionnels, membres du conseil d’administration CERFRANCE 59/62, a été attribué à Nathalie Vanderhaegen, 30 ans, d’Annoeullin, pour son projet de cuisine collaborative, espace de production alimentaire entièrement équipé aux normes d’hygiène et ouvert tant aux professionnels de la cuisine qu’aux particuliers. Ce projet en est au stade de l’étude de marché et vise une implantation dans le secteur de Lomme. Le prix des Experts, collaborateurs de CERFRANCE 59/62, a été attribué à Magalie Brasselet, 38 ans, qui a pour projet l’ouverture d’une micro-crèche dans les deux mois, à Loos-les-Lille, une fois trouvé le local. Le prix des Internautes a été décerné à un duo composé d’une créatrice, Laurence Baousson, et d’une cartonniste, Léonore Buisine, deux auto-entrepreneuses qui ont pour projet la création à Orchies d’un concept store pour créateurs, constitué pour partie d’un dépôt-vente, d’un espace de vente de matériels de loisirs créatifs, d’espaces ateliers et d’un salon de thé avec possibilité de privatisation du lieu. Leur projet est bien avancé, puisque l’ouverture est annoncée pour le 1^er décembre 2015.

Deux annonces “en primeur“. Cette remise de trophées aura été l’occasion pour Nadine Wullens d’évoquer “la constante évolution de CERFRANCE Nord-Pas-de-Calais pour apporter des réponses appropriées aux porteurs de projet et à ses adhérents“. “En primeur“, elle a annoncé pour le début 2016 une nouvelle version modernisée de l’outil en ligne CERFRANCE Connect, plate-forme numérique sécurisée de travail, de consultation et d’accès à des documents archivés à valeur probante, ainsi que l’adoption d’un nouveau logo plus épuré et représentatif de la réalité CERFRANCE, une entreprise issue de multiples territoires et tournée dans la même direction de l’accompagnement de ses adhérents que traduit sa nouvelle baseline, “entreprendre ensemble”. “Cette baseline est notre nouveau slogan, notre engagement de l’accompagnement global du chef d’entreprise, depuis les phases de création jusqu’aux phases de transmission, en passant par les moments heureux de développement et même d’autres qui peuvent être plus tendus“, a complété Grégory Denys.

 

 

 

ENCADRE

Une conjoncture “compliquée”

La conjoncture “reste compliquée pour de nombreux secteurs d’activité, indique Grégory Denys, directeur général de CERFRANCE 59/62. On est sur un point bas. Le souci est que l’on reste dans le fond depuis un bon moment et que cela use les hommes. Se battre tous les jours, il faut à un moment que cela porte, que les efforts permettent de rebondir. Les trésoreries restent très tendues pour bon nombre d’entrepreneurs, même si quelques indicateurs comme l’intérim, qui est toujours vu comme un indicateur avancé de conjoncture, affichent une amélioration. La conjoncture reste alambiquée. Le souci, c’est que la situation dure. Cela abîme structurellement les entreprises et les hommes“.