Leader des pâtes ménagères

Cérélia emménage à Saint-Laurent-Blangy

Installé à Liévin, le leader européen des pâtes ménagères à cuire Cérélia installe son usine et ses bureaux à Saint-Laurent-Blangy. Un déplacement représentant un investissement de 50 millions d’euros pour la société.

Sur ce site de 32 000 m², cette usine devrait produire jusqu’à 90 000 tonnes par an et devrait permettre l’embauche, d’ici quelques années, de 100 à 150 personnes. © Cérélia
Sur ce site de 32 000 m², cette usine devrait produire jusqu’à 90 000 tonnes par an et devrait permettre l’embauche, d’ici quelques années, de 100 à 150 personnes. © Cérélia

C’est sur un terrain de 100 000 m² sur la zone d’Actiparc située à Saint-Laurent-Blangy près d’Arras, que s'installe Cérélia. En réalité, le site n’en prendra que 32 000 m²… Le but de ce déménagement : répondre à une demande croissante grâce à une plateforme logistique et une usine qui remplaceront celles de Liévin.

«Depuis quelques années, nous sommes reconnu par nos clients comme des experts de la pâte à tarte. Nous avons une croissance dynamique et l’idée, c’est de tout rapprocher pour gagner en réactivité», explique Cédric Marchipont, directeur des opérations au sein de Cérélia, qui réalise 600 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Un outil flambant neuf bienvenu pour le leader européen qui a doublé sa production ces dernières années, passant de 20 000 à 45 000 tonnes produites par an. «Le site de Liévin est devenu trop petit.».

Un déménagement 4 en 1

Cérélia en a profité pour rapprocher son siège social, qui était à Liévin, mais détaché de l’usine. À Saint-Laurent-Blangy, l’usine, la base logistique, le centre de recherche et développement ainsi que le siège social sont ainsi réunis. «Le déménagement a déjà bien commencé ! En ce mois de juillet, on démarre la première ligne de production. Ensuite, nous allons déménager les lignes les unes après les autres afin de permettre la continuité de l’activité. La fin de la première phase de déménagement est prévue d’ici décembre 2022», précise le directeur des opérations. La deuxième phase démarrera quant à elle au début de l’année 2023. Avec un objectif en perspective : atteindre une production de 60 000 tonnes en fin d’année 2024.

Une capacité de production de 90 000 tonnes

Cérélia a investi 50 millions d’euros sur trois ans pour réaliser ce transfert. Il s’agit là, dans sa globalité, d’un des plus gros projets agroalimentaires de France cette année. «A terme, cette usine devrait produire jusqu’à 90 000 tonnes par an et devrait permettre l’embauche, d’ici quelques années, de 100 à 150 personnes.» Au total, ce sont déjà 250 à 300 collaborateurs qui vont être transférés de Liévin à Saint-Laurent-Blangy.

Parallèlement au déménagement, Cérélia travaille activement son volet innovation afin d'améliorer significativement les caractéristiques de ses produits pour les prochaines années, notamment pour le marché de la boulangerie.