“C’est l’homme qui entre au Centre des Jeunes Dirigeants et non pas l’entreprise“, explique d’emblée Philippe Gloriant, président du CJD Côte d’Opale, rappelant le premier précepte du mouvement créé en 1938 : “L’économie doit être au service de l’homme et non l’inverse.“
La région Nord-Pas-de-Calais-Picardie compte onze sections et 450 Jeunes Dirigeants et la Côte d’Opale, 58. Chaque section a son éthique et s’organise selon les compétences de chacun. Les membres du CJD Côte d’Opale faisaient récemment leur rentrée sur le site de la base de voile Tom-Souville à Blériot et déjà trois commissions étaient à pied d’œuvre avec un programme chargé pour l’année 2016. La première commission, en charge de la découverte professionnelle, a accueilli neuf nouveaux adhérents à qui la philosophie du mouvement et ses objectifs ont été expliqués. Cette première année sera principalement axée sur la découverte de soi et l’émergence des compétences. Une deuxième commission dénommée “Start” travaille sur les études de cas, la diversité en entreprise et la troisième, intitulée “Jump”, permet à chaque adhérent, comme son nom l’indique, de faire le grand saut en matière de management en ayant les bonnes clés en main. Cette nouvelle année sera ponctuée de temps forts comme les plénières : une fois par mois, tous les membres se réunissent autour d’un thème opérationnel ou prospectif, éclairé par l’intervention d’un expert extérieur. On notera pour les Opaliens la plénière du bien-être dédiée à la pleine conscience, la nouvelle thérapie occidentale utilisée pour balayer le stress ou autre dépression latente, et la plénière prestige sur l’art de diriger. L’amiral Olivier Lajous viendra disséquer les pouvoirs du cerveau, dont “l‘autorité, le bonheur, l’esprit d’innovation, la gestion du temps et du sens sont les ingrédients d‘une alchimie qui fait les grands capitaines d’entreprise“. Le CJD permet à chacun de réfléchir pour prendre du recul, anticiper et se former pour progresser. Deux à trois fois par an, des forums de formation sont proposés, permettant à chacun de choisir, parmi une sélection propre au CJD, des modules qui répondent spécifiquement aux besoins des dirigeants. Les personnes restent en moyenne sept ans au CJD, le temps de s’aguerrir à toutes les ficelles du management.