Calais, terre d’élection des start-up ?
Quelques Parisiens quittent la Capitale pour Calais : huit start-up seront bientôt installées dans la pépinière d’entreprises de Calais. Aidées par les fonds de SNCF développement (qui paye la dette sociale de la fermeture de SeaFrance), ces jeunes pousses veulent donner une bouffée d’oxygène au paysage économique et booster les compétences des élèves ingénieurs et étudiants en informatique du Littoral. Le 18 février, dans le grand amphi de l’Ecole d’ingénieurs du Littoral Côte d’Opale (EILCO), les aspirants ingénieurs étaient là pour écouter les créateurs − pas beaucoup plus vieux que leurs interlocuteurs pour la plupart − raconter leurs parcours. Nicolas Meric, à la tête de Dream Quark, recherche des «aventuriers» pour développer des applications innovantes dans le domaine de la santé. Mathias Mondo recrute pour Humanbet, une start-up experte en intégration du bien-être en entreprise. Odysseus met en place un concept de jeu pour enfants dont le leitmotiv est la lutte contre l’obésité. Maporientation, déjà installée dans le Calaisis, propose une autre manière d’aborder l’orientation via une interactivité de l’ensemble des prescripteurs de données qui offre ainsi le choix de tous les possibles au demandeur d’emploi (ou pas). Au sein de Capabilis, Eric Gourvest édite une solution logicielle de lutte contre la fraude documentaire, qui permet l’expertise automatique de plus de 500 documents d’identité et de transport émis par plus de 100 pays : passeports, cartes d’identité, visas Schengen, titres de séjour, etc. Onecub propose un service innovant basé sur la gestion des e-mails et la pression commerciale en ligne. BulldozAir est la première plate-forme en ligne de pilotage de chantiers de construction. Après un début laborieux, Tektos, accélérateur de création de start-up, a quelques entités encore sous le coude, qui ne devraient pas tarder pas à faire parler d’elles.