Boulonnais : la commission de développement économique est en marche
Ce 26 octobre, Valérie Latran et Gérard Baron sont revenus sur les attributions de la commission de développement économique de la Communauté d’agglomération du Boulonnais (CAB), installée en avril.
Depuis un peu plus de six mois, la commission de développement économique de la Communauté d’agglomération du Boulonnais (CAB) est au travail... Une commission dont la création a été décidée par l'assemblée communautaire en novembre 2020, et qui est effectivement installée depuis avril. Valérie Latron, sa présidente, a tenu, ce 26 octobre, un point presse en compagnie de Gérard Baron, rapporteur, non pour en dévoiler les travaux, mais plutôt pour en présenter le fonctionnement...
«Un avis réfléchi de citoyens non élus»
Conçue comme une passerelle entre la CAB et les habitants, la commission se veut force de propositions au travers de groupes de travail dédiés à des domaines spécifiques (économie, écologie, social et environnement…). Pour cela, 50 personnes ont été choisies, après consultation par le conseil et la Communauté d’agglomération du Boulonnais, toutes issues de la société civile. Aucun élu en poste n’en est membre.
Des séances plénières verront le jour à intervalles réguliers où chacun pourra venir débattre, en une heure quarante-cinq, de sujets préalablement discutés en groupe de travail. Les travaux seront axés sur l'économie, la science, la culture, la vie associative, l'environnement, les activités portuaires et les activités sociales. «Nous ne sommes pas une chambre d’appel des élus en place, nous donnons un avis réfléchi de citoyens non élus sur des sujets d’intérêt général», a souligné Valérie Latron. Les fruits de ces travaux doivent alimenter la réflexion des élus de la CAB autour du futur projet de territoire.
La brûlante question de l’eau
La commission peut aussi agir en auto-saisine, comme cela a été récemment le cas sur la thématique du coût de l’eau sur le territoire. L'occasion de se pencher sur l’assainissement, les aires de captage, mais aussi sur des projets d'implantation d'entreprises. Comme (bien que personne ne l'ait nommément cité) le projet de ferme aquacole de Pure Salmon qui pourrait consommer quelque 1 500 m3 d'eau par jour. Sans donner son avis sur telle ou telle implantation, la commission compte en tout cas bien donner un avis... purement consultatif.
Dans la même logique la commission devra aussi se pencher sur d'autres sujets qui animent le territoire boulonnais. Ainsi, la zone de Capécure : doit-elle être exclusivement réservée à l’activité économique autour du poisson ou peut-elle abriter des logements ? Les prochaines séances plénières, qui seront l’occasion de restituer les résultats des réflexions engagées, sont programmées à la mi-avril 2022 et en juin 2022, en pleine campagne électorale.