BNI Carvin : un sixième club BNI dans le Pas-de-Calais

Les chefs d’entreprise du département du Pas-de-Calais croient en la dynamique des réseaux et plus particulièrement à celle du BNI tout droit venu des Etats-Unis. Le sixième club département, celui de Carvin, a officiellement été lancé le 15 avril.

Le lancement du club BNI Carvin avait lieu le mardi 15 avril au domaine de la cendrée à Harnes.
Le lancement du club BNI Carvin avait lieu le mardi 15 avril au domaine de la cendrée à Harnes.
ACT'Presse

Le lancement du club BNI Carvin avait lieu le 15 avril au Domaine de la Cendrée à Harnes.

Carvin, c’est le nom du sixième club BNI (Business Network International) qui vient officiellement d’être lancé dans le Pas-de-Calais. Après Verquin, Liévin, Lens, Béthune et Arras, la dynamique BNI, venue des Etats-Unis, opère dans le Pas-de-Calais.
Ces six clubs réunissent 200 chefs d’entreprise pour un chiffre d’affaires moyen de 6 millions d’euros, soit un peu plus de 45 000 euros par membre. «Dans le Pas-de-Calais, les chefs d’entreprise sont particulièrement investis et dynamiques. Pour preuve, d’ici à cet été, deux autres clubs (Saint-Pol-sur-Ternoise et Saint-Omer) doivent être lancés officiellement», explique Camille Duflot, directrice régionale Pas-de-Calais.
D’ici la fin de l’année 2014, se sont les clubs de Calais, Boulogne, Le Touquet et un second club arrageois qui viendront compléter le dispositif départemental.
Pour revenir au dernier-né, le club carvinois a été créé à l’initiative de Sébastien Brioul et de Rodrigue Leborgne : tous deux avaient participé à une réunion, il y a deux ans. «Nous avions postulé, mais, par la règle de la non-concurrence, nous n’avions pas été retenus», soulignent-ils.
Ils ont donc pris contact avec les instances du BNI afin de créer leur propre club. «Il nous aura fallu un peu plus de six mois pour trouver 20 membres actifs et le créer.» Les objectifs fixés par Rodrigue Leborgne et son équipe sont d’atteindre les 500 000 euros de chiffre d’affaires et les 35 membres d’ici à la fin de l’année.

 

La recommandation. L’anecdote est révélatrice : Valérie a acheté un bâtiment sur Hénin-Beaumont. Lors de la signature chez le notaire, elle s’est rendu compte qu’elle n’avait pas pensé à l’assurer. Un coup de téléphone au groupe BNI et rapidement elle entre en contact avec un membre assureur. Clin d’œil de l’histoire, ce dernier avait déjà assuré le bâtiment quelques années auparavant ! «Pour qu’un club BNI fonctionne, il faut une diversité de personnes, d’âges, de compétences et une réciprocité», précise Marc-William Attié, président France du réseau BNI. Il faut également que tous les membres soient actifs, «sans confondre avec des apporteurs d’affaires, notre modèle fonctionne sur la base du ‘qui donne reçoit’ !».
Les clubs BNI fonctionnent sur le modèle de la recommandation et de l’implication de chacun de ses membres. «Lorsqu’un chef d’entreprise cherche un prestataire, il en parle dans son groupe. Par le système de la recommandation, il le trouve facilement et peut rapidement clore son dossier.»
Pour rejoindre un club BNI, il faut connaître le membre d’un groupe, se faire inviter à une réunion et déposer un dossier de postulation. En cas de validation du dossier, le chef d’entreprise doit verser un droit d’entrée de 150€ et une cotisation annuelle de 860€ HT.
Enfin, une fois l’ensemble des formalités remplies, les adhérents s’engagent à participer aux petits déjeuners hebdomadaires qui se déroulent de 7 h à 9 h.