BGE Hauts-de-France diffuse la culture entrepreneuriale aux plus jeunes

C'est un nouvel outil qui vient consolider la panoplie déjà bien complète de la BGE Hauts-de-France, qui, depuis 1979, a aidé à la création de 46 210 entreprises, dont 2 115 créations et reprises rien qu'en 2023 (malgré son appellation, la BGE Hauts-de-France couvre le Nord Pas-de-Calais, la Picardie étant sous le giron de BGE Picardie, ndlr). Mais l'entrepreneuriat ne se cantonne pas qu'aux projets de création menés par des adultes : il peut commencer bien plus tôt, lors des études.

Un outil unique lancé en Hauts-de-France

Il y a un an, la BGE lançait une web-série «Et si on créait une boîte avec Busy et Ness», une première au niveau national. Financée dans le cadre du programme de formation de la Région, «Jeunes et Audacieux», par l'Europe et en lien avec France Travail, cette web-série met en scène deux jeunes – Busy et Ness – qui veulent lancer leur projet d'entreprise. «Il faut faire en sorte que les collégiens et les lycéens puissent apprendre ce qu'est une création d'entreprise, en se posant les bonnes questions de manière très pragmatique» avance Yves Duruflé, président de BGE Hauts-de France.

A travers 6 épisodes, les jeunes peuvent découvrir le parcours entrepreneurial : trouver une idée, la booster, évaluer sa faisabilité, conquérir le web, réussir le challenge des réseaux sociaux et savoir pitcher ; en somme toutes les étapes qui rythment la vie d'un(e) futur(e) chef(fe) d'entreprise. En u an, 10 000 jeunes ont déjà été sensibilisés. «Nous avons des conseillers spécialisés qui interviennent avec les enseignants, principalement en lycée mais aussi en BTS. Les élèves se constituent en équipes, à raison de sessions de 2h, étalées sur l'ensemble de l'année scolaire» explique Camille Thirionnet, référente régionale de la sensibilisation à l'entrepreneuriat en milieu scolaire à la BGE Hauts-de-France.

Entreprendre de manière plus durable

Le tout nouvel épisode de Busy & Ness vient de sortir. Il a d'ailleurs été tourné en région. Intitulé «Adopter une démarche écoresponsable», il suit la volonté de la BGE de s'inscrire davantage dans une démarche de RSE : «Que ce soit en interne ou en externe, nous avons un réel intérêt pour la RSE. Chez nos porteurs de projets, ce n'est pas toujours une préoccupation au départ mais pour les jeunes, si» confirme Grégory Sagez, directeur général. Et cela paie : selon les chiffres de la BGE, 30% des jeunes sensibilisés reviennent ensuite pousser les portes de l'organisme pour créer une entreprise.