Bernard Foucherdécoré par Jean-Marc Sauvé,vice-président du Conseil d’Etat

Tutelle des cours administratives d’appels et des tribunaux administratifs, le Conseil d’Etat et surtout son vice-président, son secrétaire général et son adjoint, veillent à leur bon fonctionnement. En nouant au cou de Bernard Foucher le cordon bleu de Commandeur dans l’Ordre national du Mérite, c’est une Cour administrative d’appel de Douai particulièrement performante qui était honorée.

Ce 20 février 2012, en nouant au cou de Bernard Foucher le cordon bleu de commandeur dans l’ordre national du Mérite, c’est une Cour administrative d’appel de Douai performante qui était honorée par Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d’Etat.
Ce 20 février 2012, en nouant au cou de Bernard Foucher le cordon bleu de commandeur dans l’ordre national du Mérite, c’est une Cour administrative d’appel de Douai performante qui était honorée par Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d’Etat.

 

Ce 20 février 2012, en nouant au cou de Bernard Foucher le cordon bleu de commandeur dans l’ordre national du Mérite, c’est une Cour administrative d’appel de Douai performante qui était honorée par Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d’Etat.

Ce 20 février 2012, en nouant au cou de Bernard Foucher le cordon bleu de commandeur dans l’ordre national du Mérite, c’est une Cour administrative d’appel de Douai performante qui était honorée par Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d’Etat.

Confirmant les propos tenus lors de l’audience solennelle de rentrée de la Cour d’appel de Douai, Jean-Marc Sauvé a profité de cette remise de distinction, ce lundi 20 février 2012, pour énumérer les performances des cours de Douai et du Tribunal administratif de Lille (voir encadré). En effet, fin connaisseur des juridictions administratives de France dans lesquelles il effectue régulièrement des visites, le vice-président qui, dans une autre période de sa carrière professionnelle démarrée au Conseil d’Etat en 1977, a passé huit années à Lille, a choisi de distinguer un haut magistrat arrivé depuis peu dans notre région, mais au parcours atypique.

Rigueur et humanisme
Depuis 1997, ce Charentais est en effet membre du tribunal arbitral du sport de Lausanne, préside la Conférence des conciliateurs au Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et a écrit des ouvrages sur le droit du sport. Pour le reste, Bernard Foucher se félicite de n’avoir pas suivi la filière des assurances mais celle du droit. “Un remarquable parcours”, selon Jean-Marc Sauvé qui a surtout insisté sur le savant dosage de qualités humaines telles que l’écoute et le dialogue, et l’exercice des vertus de rigueur purement juridiques demandées à tout magistrat. Qualités confirmées à Paris même, puisque le récipiendaire est également conseiller d’Etat.

Trois grands mérites
Depuis son premier poste de chef de juridiction à Limoges en 2003, Bernard Foucher a connu un parcours complet et diversifié avant d’arriver à Douai, voilà peu. Aujourd’hui, cette Cour administrative d’appel, son président lui trouve trois grands mérites à l’heure des honneurs. Tout d’abord, celle-ci tient bien sa place, elle qui était si mal connue depuis sa création, en 1999, dans une ville autre que Lille. Autre mérite, son efficacité qui a permis d’abaisser le délai de rendu des décisions de onze à huit mois avec un taux de cassation très faible, moins de 8% ! Et enfin, une Cour heureuse et conviviale, à taille humaine, avec cinquante magistrats. Ce qui permet de vérifier l’adage selon lequel “Le plus court chemin d’une personne à l’autre, c’est un peu de gentillesse !
A Douai comme ailleurs, a aussi rappelé le vice-président du Conseil d’Etat, c’est d’un éternel “doigté” dont a su faire preuve Bernard Foucher, menant à bien toutes les missions qui lui sont confiées, naviguant avec bonheur entre terrain de rugby, université et juridictions. Et provoquant au passage cette remarque amusée du récipiendaire : “Ce soir, si je gagne en allure, je perds en modestie”. Une remarque inspirée par le pilier droit du porche de sa petite église de Charente, l’Humilité figée en modeste statuette de pierre blanche.