Bâtir votre patrimoine sentimental

Giuseppe Conti a lancé Monflashback. com en décembre dernier.
Giuseppe Conti a lancé Monflashback. com en décembre dernier.

Giuseppe Conti a lancé Monflashback. com en décembre dernier.

Nom : Monflashback.com. Localisation : Saint-Avold. Effectif : 1. CA : Non communiqué. Signe particulier : un site précurseur en la matière. 

Giuseppe Conti, fonde son activité en décembre 2015. L’élément déclencheur pour cet entrepreneur est survenu lors d’un manque d’informations disponibles sur ses racines italiennes, de sorte qu’il eut envie de «créer un patrimoine sentimental». L’objectif principal de son site Internet consiste à «rendre service aux personnes, en leur donnant la possibilité de transmettre quelque chose.». Le concept est simple, il offre l’opportunité de «laisser une histoire de son passage sur terre, via la création d’une biographie ou d’un message numérique, à destination des
descendants.» Le site est orienté vers deux profils d’utilisateurs, celui d’une «personne ayant entre 45 et 55 ans, sensible aux souvenirs», l’autre étant celui d’un «trentenaire assistant à la naissance de son premier enfant».

Trois packs au choix

Le site se divise en trois catégories, une première qui est gratuite, le pack «découverte» qui permet de tester le concept, offrant la possibilité de «stocker jusqu’à 30 photos». L’option «sentiment», qui «permet d’emmagasiner un nombre illimité de photos, de messages vocaux et vidéos». Enfin, la formule «émotion», cette dernière «bénéficie des mêmes avantages que celle précédente augmentée d’options supplémentaires (mise à disposition d’un album photo annuel imprimé, et d’un calendrier composé de photos que vous avez proposées).» En septembre, une édition papier sera disponible «afin de se rapprocher des personnes qui ne maîtriseraient pas Internet». Giuseppe Conti souhaite étendre son concept vers les pays francophones «spécialement ceux où la culture du legs est ancrée. C’est-à-dire la Belgique, la Suisse et le Luxembourg où l’approche de fin de vie est différente».

camille.schaub