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Banque de France : entre stagnation et léger mieux selon les secteurs
La Banque de France vient de faire paraître ses dernières tendances régionales ! Une industrie qui stagne, un secteur du bâtiment toujours impacté par la récession de construction de logements neufs et des services marchands qui confirment un léger mieux.
Une industrie qui stagne, un bâtiment toujours dépendant de la construction de logements neufs et des services marchands qui continuent de sortir la tête de l’eau ! C’est ce qui ressort des dernières tendances régionales de la Banque de France parues au début du mois.
Dans l’industrie : «l’activité globale s’est contractée modérément en décembre, avec des secteurs en progression, comme l’agroalimentaire et les équipements électriques, et d’autres en recul, notamment l’automobile et les autres produits industriels. Les entrées de commandes reflètent cette tendance, tandis que les effectifs se stabilisent.» Du côté des carnets de commandes, «ils demeurent préoccupants dans l’ensemble des branches avec des coûts des matières premières et des tarifs de vente qui enregistrent une légère hausse.» Le tout avec des trésoreries toujours sous tension. «À court terme, une faible augmentation de la production est envisagée.»
Dans le bâtiment : «l’activité progresse mais reste nettement inférieure à celle de l’année précédente. Les carnets de commandes sont jugés satisfaisants dans le second œuvre, tandis que la demande dans le gros œuvre demeure atone, pénalisée par la récession dans la construction de logements neufs.»
Dans les services marchands : «le nombre de prestations augmente à nouveau dans la région du fait d’une demande bien orientée depuis plusieurs mois. Ainsi, l’emploi évolue favorablement avec des recrutements dans plusieurs branches même si des difficultés d’embauche sont évoquées par les professionnels. Le début d’année serait marqué par un flux d’activité croissant, un maintien des moyens humains et une revalorisation des tarifs.» Côté perspectives : «à court terme, le gros œuvre devrait bénéficier d’un léger rebond des mises en chantier, tandis que le second œuvre pourrait enregistrer un recul.»