Baisse du risque d'influenza aviaire en Meuse

L'épisode récent d'influenza aviaire hautement pathogène, qui a déjà placé la France sous un niveau de risque élevé fin 2023, semble maintenant s'atténuer. Le niveau de risque est désormais «modéré».

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Selon les autorités, la dernière détection en élevage remonte au 16 janvier 2024 dans le Morbihan, avec seulement 10 foyers au total à cette date, comparé à 315 l'année précédente à la même période. La Meuse, où aucun cas n'a été signalé lors de cette récente épizootie, en est un exemple. Cette performance s'explique par plusieurs facteurs. D'abord, une diminution de la circulation du virus en Europe a freiné sa propagation. Ensuite, des mesures de biosécurité rigoureuses ont été appliquées dans les élevages pour prévenir toute émergence de la maladie. De plus, une stratégie de vaccination, initiée dès octobre 2023 sur recommandation du Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, a été déployée, ayant déjà protégé 3 550 canards dans la Meuse. Même l'avifaune sauvage semble moins touchée, avec un dernier cas signalé chez un goéland en Manche le 20 février 2024.

Maintien de la vigilance dans la Meuse

Suite à ces développements positifs, le ministre en charge de l'Agriculture a décidé, par arrêté du 14 mars 2024, de baisser le niveau de risque épizootique de cette maladie à «modéré» sur l'ensemble du territoire métropolitain. Cependant, le maintien des mesures de protection reste nécessaire dans les zones à risque particulier, telles que définies par un arrêté de 2016, qui concernent 140 communes dans le département de la Meuse.