Restauration
Avec SLAK Kitchen, Sarah Plasschaërt veut dynamiser l’offre traiteur
Lancée fin 2022 dans l’Oise, SLAK Kitchen a pour ambition de moderniser un secteur « très classique » en proposant des pièces haut de gamme.
Lancée fin 2022 dans l’Oise, SLAK Kitchen a pour ambition de moderniser l’activité des traiteurs en proposant des pièces haut de gamme. Derrière cette idée, on trouve Sarah Plasschaërt. « J'avais envie de proposer une offre traiteur dynamique. Dans l’Oise, globalement les offres sont assez classiques. J'ai envie d'apporter ma créativité et ma vision », explique celle qui est installée à Le Mesnil-en-Thelle. « Ce qui est formidable ici, c’est qu’il y a tout à créer et énormément de possibilités à explorer. Il y a vraiment de la place pour tout le monde », assure l’entrepreneuse.
La cheffe souhaite aller au-delà du simple assemblage, en proposant des créations très cuisinées. « Lorsque je rencontre un client, je lui demande de me parler de l’événement, de ce qu’il aime, de ce qu’il n’aime pas, mais aussi de l’ambiance, du thème… Je pars vraiment d’une page blanche, je n’ai pas de catalogue », précise-t-elle. À partir de ces précieuses informations, Sarah Plasschaërt élabore un devis détaillant son projet, qui peut évoluer en fonction des retours des clients.
Place aux saveurs
« J'aime l'idée des buffets un peu gargantuesques ou des festins que l’on trouvait sur les tables des rois » confie celle qui répond à des demandes aussi bien privées que professionnelles. « J'adore cuisiner le fromage, les produits fermiers, mais aussi la street food », ajoute-t-elle. Actrice de son territoire, Sarah Plasschaërt aime également mettre en avant les producteurs et artisans locaux, comme les moutardes de l’Atelier Honoré. « À mon sens, une sauce, une vinaigrette ou un condiment a un pouvoir incroyable. C'est cette touche qui va sublimer un plat, lui donner un éclat particulier » souligne la cheffe, qui ambitionne de « réapprendre aux gens à manger ». D'ici quelques années, Sarah Plasschaërt aimerait d'ailleurs proposer des ateliers culinaires pour les enfants.
Pour développer son activité, la cheffe peut s’appuyer sur une solide expérience. Issue d'une famille d'épicuriens, elle a développé, très jeune, un intérêt marqué pour les arts culinaires. « Lorsque le moment est venu de choisir une orientation, la cuisine s'est imposée comme une évidence tout comme Ferrandi », se souvient-elle. Après avoir réussi l’exigeant concours d’entrée de la prestigieuse école de gastronomie et de management hôtelier parisienne, la jeune femme intègre un bachelor en restauration. « J'ai eu la chance d'être entourée de formateurs extraordinaires tels qu'Éric Fréchon, Frédéric Mignot ou Éric Robert. Ils m'ont inculqué la rigueur, l'excellence et l'amour du travail bien fait », poursuit -t-elle.
Café de la Paix à l’Auberge du Jeu de Paume
Son apprentissage compte des étapes au Café de la Paix à Paris et à l’Auberge du Jeu de Paume à Chantilly. Des expériences très enrichissantes qui ont également permis à Sarah Plasschaërt de façonner son avenir professionnel. « Très vite, j'ai compris que je préférais la bistronomie à la gastronomie. Je pense qu'on y est plus libre et qu'il est plus facile de sublimer des produits simples »,
analyse-t-elle. À l’issue de sa formation, la jeune femme participe à l’ouverture de restaurants, voyage et travaille dans de multiples établissements.
Elle finit par s'établir à Paris dans un « bar à brunch » imaginé par l'entrepreneuse Alexandra Delarive. « Chez Marcel », elle continue à affûter sa créativité et développe la branche traiteur. « Ma responsable m’a poussée progressivement à voler de mes propres ailes, à oser entreprendre » confie Sarah Plasschaërt. Un conseil avisé…