«Aux côtés des acteurs économiques»

M^e Marc-Emmanuel Wibaut, directeur associé, directeur du bureau d’Arras, a reçu dernièrement  Fréderic Leturque, maire d’Arras et, depuis peu, président de la communauté urbaine d’Arras qui a la compétence économique sur le territoire. L’occasion de présenter l’outil de travail de Fidal dans un nouvel immeuble, ainsi que d’échanger sur les perspectives et visions respectives sur le territoire.

Solidement ancré sur son territoire

Créé en 1922 – «98 ans aux côtés des acteurs économiques», comme l’exprime M^e Marc-Emmanuel Wibaut –, le cabinet Fidal est implanté sur l’Arrageois depuis le 1^er septembre 1950. La fidélité des clients aidant (37% sur 20 ans est-il indiqué), un bassin économique incontestablement attractif et aux multiples enjeux, une équipe locale dynamique et investie sur le territoire permettent au bureau d’Arras de pouvoir s’enorgueillir d’un développement d’activité de 50% en six ans. Tous ces ingrédients confortent le choix de nouveaux locaux permettant d’assurer son développement, dont les prestations formation, point de force de Fidal. «On est dans ces locaux pour 15 ans au moins !» souligne M^e Wibaut.

 Offrir plus que du droit

Pour M^e Wibaut, la profession d’avocats évolue et il s’agit aujourd’hui «d’offrir plus que du droit». C’est ce «conseil augmenté» que le cabinet propose «aux entreprises, aux associations et aux collectivités territoriales au plus proche du terrain» et qui lui permet d’être «plus partenaire que prestataire». Au-delà de ses clients, chaque avocat ou juriste  appartient à un département d’expertise (droit social, médiation et règlement des contentieux, droit des sociétés, droit fiscal, droit patrimonial, etc.), créant ainsi une communauté multi-expertises accessible à tous au bénéfice des clients.

Intéressant à noter, Fidal a créé Talents Up, un parcours de formation interne sur mesure élaboré selon des modules thématiques, interne au cabinet et dispensé par des intervenants d’HEC. «Inédit dans la profession, ce programme vise à promouvoir l’évolution des comportements dans un monde en transformation rapide.»

Arras, porte d’entrée en Hauts-de-France

Frédéric Leturque se plaît à souligner la situation privilégiée d’Arras, «porte d’entrée en Hauts-de-France et sur l’Artois», ce qui implique une sorte de responsabilité. Arras a vocation à développer sa capacité à poser des enjeux : «Des barrières sont à supprimer. Des territoires qui se sont toujours tourné le dos doivent développer entre eux un dialogue profitable économique, social et sociétal.» Le maire d’Arras cite Béthune, Lens, Cambrai, Douai, où il est possible d’imaginer des investissements complémentaires. Il évoque ainsi les projets canal Seine-Nord Europe, la reconquête de la BA 103 et d’autres. Il ne s’agit pas d’opposition à la métropole lilloise, mais d’affirmer un positionnement qualitatif entre Paris et Lille. Frédéric Leturque voit un intérêt évident d’établir des relations fortes entre villes-préfectures telles que Laon et Beauvais, qui ont comme Arras une responsabilité particulière sur le territoire, avec un état d’esprit orienté vers le service à la population.

Des projets sur l’Arrageois

De nombreux projets concrets sont engagés et ont vocation à tirer Arras en lien avec son environnement rural vers le haut et au bénéfice de tous. Le projet d’hôtel 5 étoiles à l’Abbaye Saint-Vaast, le futur quartier de la gare qui va s’étendre d’Arras à Achicourt, le futur pôle nautique au port fluvial de Saint-Laurent-Blangy, les nombreuses constructions ou réhabilitations d’immeubles d’habitation ou de services, etc., sont autant d’indicateurs du dynamisme du territoire. Par ailleurs, le confinement et la situation sanitaire actuelle ont conforté et accéléré la trajectoire d’un tourisme volontariste et qualitatif (où les mots bien-être, nature, ressourcement ont toute leur place) cher à Frédéric Leturque, par ailleurs président du Comité régional du tourisme. Attentif à de nombreux dispositifs tels que le plan national Action cœur de ville cité en exemple, Frédéric Leturque a la volonté «de se mettre en dialogue avec les autre villes du département», il cite Calais, Boulogne, et d’autres. Ne vient-il pas d’être élu président de l’Association des maires du Pas-de-Calais ?