Aston iTrade Finance optimise le poste client

Visite du préfet de Meurthe-et-Moselle, le 25 juillet, chez Astron iTrade Finance à Nancy.
Visite du préfet de Meurthe-et-Moselle, le 25 juillet, chez Astron iTrade Finance à Nancy.

Visite du préfet de Meurthe-et-Moselle, le 25 juillet, chez Astron iTrade Finance à Nancy.

Développer un business numérique à vocation internationale depuis la Lorraine, c’est possible ! Exemple réussi avec Aston iTrade Finance, située au 16 place de la Carrière à Nancy. Celleci a reçu, la semaine dernière, la visite de Philippe Mahé, préfet de Meurthe-et-Moselle, toujours à la recherche d’entreprises innovantes pourvoyeuses d’emplois locaux.

Optimiser son poste client en valorisant ses factures impayées ! Un doux rêve hier, une réalité aujourd’hui avec la société nancéienne Aston iTrade Finance. Cette plateforme collaborative B to B, élue FinTech (financial and technology) de l’année 2015, utilise les technologies numériques (cloud, Saas et big data) pour proposer des solutions financières adaptées aux entreprises. «Elles ont un besoin vital de trésorerie à court terme et quand on sait qu’aujourd’hui 25 % des dépôts de bilan sont dus à des factures impayées, il y avait quelque chose à faire.»

Sources de cash optimisées

C’est sur ce marché de niches des factures impayées (estimé à 650 milliards d’euros en France) que l’entreprise, fondée en 2011 et dirigée par le Lunévillois Amaury de la Lance surfe en proposant une solution entièrement automatisée. La plateforme collaborative optimise les trois sources de cash possibles : la réduction des délais de paiement (avec des relances automatiques), la couverture du risque d’impayés (en s’affichant comme interface avec les assureurs-crédits et financeurs), et le financement des factures impayées (via l’affacturage). 31 personnes travaillent au sein de la société. Une dizaine de nouveaux postes sont à pourvoir dont la grande majorité sont des développeurs informatiques. Avec deux milliards d’euros de factures d’impayées traitées, Astron iTrade Finance réalise 50 % de son CA à l’export.

emmanuel.varrier