Assises nationales du foncier à Nancy : pour un foncier responsable…

Peut-on se passer de faire plus de mètres carrés. Adapter nos territoires urbains au changement climatique à l’heure du Zan (Zéro artificialisation nette). Comment accueillir sur les territoires une activité productive et industrielle en passant par les modes de financement des stratégies foncières et des projets ou encore faire face à la dévalorisation des patrimoines. Cela a phosphoré dur, le 6 et 7 février à l’occasion des Assisses nationales du foncier au centre de congrès Prouvé à Nancy.

«La gestion des sols et du foncier est aussi importante que les enjeux liés au réchauffement climatique. Le foncier est au cœur des enjeux de notre société. Agriculture, logements, infrastructures, biodiversité, énergie, tous ces domaines s’entrechoquent et se rejoignent sur une ressource commune, la terre», assure Marc Kaszynski, président de Laboratoire d’initiatives foncières et territoriales innovantes (Lifti), organisateur de l’événement.

Solutions concrètes et actions pragmatiques

Ce think tank, créé en 2016, réunit des experts publics, privés et du monde de la recherche pour réfléchir sur cet enjeux primordial.

«Notre ambition est de décloisonner les réflexions pour que chaque voix, chaque expertise, trouve sa place. Face à la crise climatique, à la raréfaction des sols et aux pressions économiques, nous devons travailler ensemble à réinventer nos façons d’utiliser et de préserver le foncier», explique celui qui a été directeur de l’Établissement public foncier du Nord-Pas-de-Calais.

«Ces Assises nous permettent de réfléchir à des solutions concrètes pour répondre aux défis immédiats : protéger nos terres agricoles, repenser l’aménagement urbaine, revitaliser les friches industrielles ou encore intégrer la gestion de l’eau dans nos stratégies foncières.»

Reste à ce que toutes ces réflexions se «traduisent en actions pragmatiques.»