Artois Vallée : accélérateur de la transition numérique et énergétique

Bruno Cavaco a démissionné de ses fonctions d’élu et de président de la Louvre-Lens Vallée. Il voulait cependant utiliser son réseau et en faire profiter l’Artois par la création d’Artois Vallée.
Bruno Cavaco a démissionné de ses fonctions d’élu et de président de la Louvre-Lens Vallée. Il voulait cependant utiliser son réseau et en faire profiter l’Artois par la création d’Artois Vallée.
D.R.

Bruno Cavaco a démissionné de ses fonctions d’élu et de président de la Louvre-Lens Vallée. Il voulait cependant utiliser son réseau et en faire profiter l’Artois par la création d’Artois Vallée.

Artois Vallée est un comité d’experts récemment créé sur l’Artois. Objectif : promouvoir les projets autour de la smart city, de la green tech, de la robotique santé, de la silver économie et du numérique ou encore de la maison éco-intelligente.  À l’origine de ce projet, Bruno Cavaco, l’ancien président de la Louvre-Lens Vallée devenu consul honoraire du Portugal. 

Suite à la démission de ses mandats politiques pour se mettre en conformité avec sa nouvelle fonction consulaire, Bruno Cavaco a souhaité capitaliser sur son expérience de président de la Louvre-Lens Vallée et de ses années consacrées à l’enseignement supérieur pour le compte de la Ville de Lens et de la communaupole de Lens-Liévin. “Je souhaitais également mettre à profit mon réseau et œuvrer pour l’arrondissement, profiter de la dynamique positive qu’il connaît actuellement”, résume-t-il. Artois Vallée est une association d’experts dont le nombre et le type seront en constante évolution, au service de l’Artois pour le développer économiquement et en faire un territoire attractif. “L’objectif  est d’apporter un éclairage et une aide. Parmi nos experts, il y a une avocate spécialisée dans le droit intellectuel, des chefs d’entreprise, des structures de production, des directeurs de groupes nationaux comme Engie…” Partant du principe qu’il y a beaucoup de richesse sur l’Artois, mais qu’il faut les exploiter, Artois Vallée se place donc comme un accélérateur, un outil dédié pour travailler sur des projets créateurs d’emplois. L’association, dont les statuts viennent tout juste d’être finalisés, aura son siège sur le Lensois et concernera le Grand Artois (Arras, Béthune, Douai, Lens). Tout part d’une constatation : le numérique est transversal, il est présent partout dans notre vie quotidienne, dans nos maisons devenues intelligentes, dans les hôpitaux, sur nos routes, dans nos bureaux… Mais “si le numérique permet de faire des économies, il est nécessaire de l’utiliser à bon escient”. Les métiers sont aujourd’hui également bouleversés et il est important de former les jeunes aux métiers et aux emplois de demain dans le secteur du numérique, de la robotique, des objets connectés et de la troisième révolution industrielle.

Artois is French Tech ! Que ce soit dans le domaine de la logistique, celui de l’industrie, du sport, de l’agroalimentaire ou encore de la green tech, les différents pôles d’excellence de l’Artois sont aujourd’hui impactés par le numérique, pour devenir e-logistique, e-sport, e-agroalimentaire… “La santé est aussi aujourd’hui un enjeu pour les hôpitaux et le maintien à domicile. Le tourisme, dans la dynamique du LouvreLens, de notre classement au patrimoine mondial de l’UNESCO, de nos chemins de mémoire de l’Artois, est un enjeu essentiel de développement et d’attractivité de la future grande métropole de l’Artois”, développe Bruno Cavaco. La smart city est aussi un véritable challenge pour les villes, afin de réaliser des économies d’énergie, une économie de partage. Avec en ligne de mire la mise en place d’une e-administration et des e-citoyens plus associés aux décisions, actifs.

“Après avoir organisé les job datings du numérique Connec’Tic Day de Lens, j’ai fédéré les acteurs de la formation, de l’emploi et de l’économie numérique autour d’un campus. Trois projets de formation ont été dans cette dynamique d’acteurs labellisés par l’État dans le cadre de la Grande École du numérique sur Lens. Je souhaite, avec Artois Vallée, aller plus loin avec la création d’un campus des métiers de la TRI sur le territoire de l’Artois”, conclut Bruno Cavaco. Fédérer pour faire de l’Artois une terre d’innovation, d’attractivité et de création d’emplois : le nouveau consul honoraire du Portugal participe bel et bien à cette ambition collective.