88 %

C’est le pourcentage de salariés qui accorde une place majeure au travail dans leur équilibre de vie. Ce chiffre atteint les 94 % chez les managers. Ces tendances sont tirées de l’Observatoire de la transformation du travail réalisé par OpinionWay pour le compte du cabinet de conseil topics. 

Copyright : Pixabay
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«Sur la définition du travail en lui-même, les salariés et les managers estiment avant tout qu’il doit être porteur de sens et leur plaire personnellement. Le travail est avant tout perçu comme un devoir, une action pour le collectif et une démarche qui fait sens», peut-on lire dans cet observatoire. Reste qu’aujourd’hui dans un marché pénurique, il apparaît nécessaire de revoir en profondeur le contrat social qui lie les salariés aux entreprises. «Les entreprises doivent prendre en compte les nouvelles attentes et les nouveaux comportements des salariés si elles veulent conserver leur statut de pôle de stabilité», explique Bruno Mettling, président fondateur de topics. Une donne nécessaire quand on sait qu’un salarié sur deux est prêt à quitter son emploi si son équilibre vie privée-vie professionnelle n’est pas respecté ou en cas de pression excessive. En milieu de carrière, le premier moteur de départ des 35-44 ans est la rémunération. Quant aux plus jeunes, une entreprise qui ne leur donnerait pas les moyens de continuer à apprendre serait vite disqualifiée à leurs yeux. «Le lien à l’entreprise est fortement corrélé à la trajectoire professionnelle et à l’étape de vie des salariés», analyse Pierre-Étienne Bost, directeur conseil OpinionWay. «Les grandes entreprises doivent adapter leur contrat social si elles veulent être cohérentes avec leurs discours en matière de RSE. Au-delà de la communication, c’est une véritable réflexion à mener avec les représentants du personnel et les salariés pour que l’entreprise puisse accompagner chacun dans toutes les étapes de sa vie professionnelle. Avec la réforme des retraites qui s’annonce, ce sera encore plus important pour les seniors en entreprise», ajoute Bruno Mettling. Mieux vaut en prendre conscience à temps !