92 %

C’est le nombre d’actifs qui s’interrogent aujourd’hui sur le sens de leur activité ! Ce chiffre, tiré d’une enquête menée par l’école de management Audencia et jobs that makesense, plateforme d’offres d’emploi dit à impact, apparaît confirmer le nécessaire changement de paradigme au niveau de la notion même de travail. 

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Cette fameuse quête de sens au travail, apparue notamment après les impacts de la crise sanitaire, ne peut plus être considérée comme une simple vue de l’esprit voire d’une lubie mais comme une véritable interrogation sociétale. «La notion de sens au travail est très utilisée et beaucoup d’études s’interrogent sur les facteurs de motivation et le rapport au travail. Notre enquête permet de confirmer le lien de plus en plus fort avec la notion d’impact positif des entreprises sur les enjeux de la transition écologique et sociale et permet aux employeurs de mieux cerner les attentes des salariés», assure André Korczak, cotitulaire de la Chaire Impact Positif d’Audencia. 57 % des répondants définissent la quête de sens comme «celle qui contribue aux enjeux de la transition écologique et sociétale», 53 % veulent «se sentir utile» et 42 % souhaitent «appartenir à une organisation à impact positif sur la société.» Cette quête de sens semble donc faire écho à une prise de conscience plus globale des grands enjeux planétaires et une volonté collective de passage à l’action. Pour tenter d’y parvenir, 42 % des répondants assurent avoir entamer une transition professionnelle. Le cap de la transition professionnelle est freiné par une dimension purement économique. 57 % craignent une perte potentielle de revenus et 27 % assurent être freiné par la peur du changement. Reste que 62 % des répondants assurent qu’il n’est pas nécessaire de changer d’entreprise pour trouver du sens. 58 % considèrent que le sens dépend du métier exercé mais 45 % pensent que le sens du travail ne peut se trouver que dans des organisations engagées.