87 %

C’est le pourcentage de Français qui pourraient, aujourd’hui, être incités à changer de métier ! L’enquête, réalisée par l’Ifop pour le compte d’Orientaction, spécialiste de l’accompagnement des évolutions professionnelles, apparaît corroborer le fait que la tendance au changement après deux années de pandémie commence à se confirmer.

87 %

Une donne à prendre avec précaution car si bon nombre de personnes ont changé d’orientation professionnelle (contraintes ou forcées) au plus fort de la crise sanitaire, certains reviennent sur la pertinence de leur décision. Reste que cette aspiration au changement est palpable. La cause principale de ce changement probable est la qualité de vie pour 36 % des personnes interrogées. 15 % souhaitent un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. 11 % aspirent à des conditions de travail moins difficiles et 10 % aimeraient un métier moins stressant. La rémunération demeure un élément essentiel à l’incitation au changement pour 29 % des sondés. Ce chiffre grimpe à un tiers des Français lorsqu’il s’agit des 35-49 ans. Du côté de la fameuse quête de sens, elle représente la troisième incitation au changement de carrière pour 22 % des Français. Les catégories les plus sensibles à ce point sont les femmes et les CSP + (26 % chacune). Dans le contexte actuel de difficultés de recrutement mais également d’inquiétudes sur le maintien des collaborateurs au sein des entreprises, l’enquête semble démontrer une certaine présence de fidélité chez bon nombre de salariés envers leurs employeurs. 85 % des Français sont en mesure d’évoquer au moins une raison qui pourrait les inciter à conserver leur métier actuel. 45 % ne changeraient pas d’emploi s’ils peuvent percevoir une augmentation de salaire. 12 % assurent que la reconnaissance est un point important puis vient la possibilité de suivre des formations pour monter en compétences (8 %). À noter que si les 18-34 ans sont à la recherche d’une meilleure ambiance au travail, les plus de 35 ans accordent plus d’importance à la reconnaissance de leur métier. 15 % des Français assurent que le changement n’est pas à l’ordre du jour et leur métier leur convient parfaitement. Du changement, oui mais pas trop...