34 %

C’est le pourcentage de salariés français qui déclarent regarder leur fiche de paie plus attentivement depuis qu’est survenue la crise de la Covid-19. Ce chiffre est tiré de l’étude WorkForce View réalisée par le cabinet ADP (Always designing for people) auprès de 2 000 salariés dans l’Hexagone.

34 %

 Cette analyse poussée du bulletin de paie est notamment présente dans les secteurs les plus impactés par la crise sanitaire. Quatre salariés sur dix du secteur de l’hôtellerie et des loisirs assurent être plus attentifs à leur fiche de paie. 42 % des salariés de l’immobilier font de même et 37 % des salariés du BTP examinent leur rémunération plus attentivement. Si les salariés regardent plus attentivement leur net à payer, «c’est aussi pour éviter les erreurs que peuvent contenir les bulletins de paie», peut-on lire dans cette enquête. Pour un tiers des salariés, ces erreurs sont en leur défaveur : 33 % déclarent être toujours, souvent ou parfois sous-payés. Un tiers affirme être payé en retard. Plus de la moitié (52 %) des entreprises admet que les réclamations des salariés font partie des manières d’identifier des erreurs de paie. «La crise sanitaire a replacé la question de la paie au centre du jeu. Les défis étaient colossaux pour les entreprises entre les ruptures de compétences, l’inflation d’évolutions légales ou les systèmes qui ne fonctionnaient pas à distance. Or, le bulletin de paie est le premier vecteur de communication entre l’entreprise et le collaborateur. En temps normal, la paie est ainsi une évidence. En cas d’erreur ou de retard, les impacts sur la productivité, la situation financière ou la santé des personnes peuvent être majeurs. Sans parler de l’image de marque de l’entreprise. Il apparaît aujourd’hui nécessaire de porter un nouveau regard sur la paie. Elle demeure un atout stratégique pour les DRH, donc un véritable outil de performance au service de l’entreprise», assure Carlos Fontelas de Carvalho, président d’ADP en France et en Suisse.