47 % des collaborateurs consultent leur e-mails professionnels pendant leurs congés
C’est le pourcentage de Français qui assurent consulter leurs e-mails professionnels, de temps en temps, pendant leurs congés. Ils sont 27 % à le faire régulièrement. Ces chiffres sont tirés de l’étude «Les salariés français arrivent-ils à couper pendant leurs vacances ?», parue au début du mois, réalisée par Deskeo, opérateur français de l’aménagement de bureau. Premier constat, malgré le droit à la déconnexion, les collaborateurs n’arrivent pas à décrocher.
67 % d’entre eux assurent répondre régulièrement aux appels professionnels et seulement 19 % choisissent de ne pas en tenir compte. Le terme de vacances ne semble même plus avoir raison d’être.
«L’étude montre que beaucoup de salariés peinent à déconnecter complétement pendant leurs congés. Pour préserver le bien-être des employés, il est essentiel que les entreprises encouragent activement cette déconnexion. Des mesures concrètes, comme limiter l’accès aux e-mails professionnels et désigner des remplaçants pour gérer les urgences, peuvent aider à mieux profiter des congés», assure Kim Le, CMO de Deskeo.
Une question de bon sens mais dans la pratique, il semble que l’on soit loin du compte. 68 % avouent que le fait de travailler en vacances n’est pas accepté par leurs proches. 35 % assurent également que l’impact est négatif sur leur santé mentale.
Paradoxe de taille, «les collaborateurs estiment en grande majorité que le fait de travailler durant ses congés ne détériore pas la productivité sur le long terme. Seulement 13 % pensent que cela réduit leur productivité, 68 % que cela ne l’affecte pas et 19 % pensent même que cela va augmenter leur productivité», peut-on lire dans cette enquête.
Autre enseignement de l’enquête : une fois de retour au bureau, le niveau de stress des Français n’ayant pas coupé pendant les vacances n’augmente pas de manière significative. 27 % se sentent un peu plus stressés que s’ils avaient réellement coupé pendant leurs congés. 12 % se sentent beaucoup plus stressés. 39 % indiquent ne pas ressentir de différence tandis que 22 % sont même moins stressés. Cherchez l’erreur…