84 % de 18-28 ans affirment avoir le goût du travail
C’est le pourcentage de jeunes âgés de 18 à 28 ans, dont la fameuse génération Z qui fait trembler les plus âgés, à affirmer avoir le goût du travail.
Ce chiffre, qui pour certains peut surprendre vu les discours ambiants que l’on peut entendre (en off naturellement) sur les jeunes générations dans l’écosystème entrepreneurial, est tiré de l’Observatoire sociétal des entreprises piloté par l’école d’ingénieurs Cesi et l’Ipsos.
Ce goût du travail est jugé pour 58 % des 18-28 ans comme la chose la plus importante pour réussir sa vie professionnelle. 73 % se disent prêts à réaliser parfois des tâches qui ne sont pas dans leur fiche de poste et 60 % à assumer des responsabilités qui ne font pas partie de leur poste.
91 % d’entre eux estiment qu’avoir un travail que l’on apprécie est une condition essentielle pour être heureux et 85 % que réussir sa vie professionnelle est un objectif essentiel. Le goût du travail, mais à quel niveau ? Les 18-28 ans l’assurent, ils ne sont pas prêts à sacrifier leur temps à l’entreprise. 51 % se disent prêts à travailler plus en cas de pic d’activité sans contrepartie financière.
Si cet engagement vient sans contrepartie financière, ils se disent relativement peu prêts à le faire. Dans cette même enquête, et c’est là que l’on constate que le fossé va être délicat à combler, 57 % des dirigeants d’entreprises assurent que les moins de 30 ans sont moins investis que leurs aînés au travail, 72 % qu’ils sont fidèles et 53 % moins respectueux de la hiérarchie.
86 % des dirigeants d’entreprises perçoivent les 18-28 ans comme différents de la génération d’avant. Sept dirigeants sur dix déclarent qu’il est difficile d’identifier leurs aspirations professionnelles. Ils sont près de 40 % à assurer que l’arrivée de cette génération dans l’entreprise va dégrader l’organisation du travail.
D’un côté des jeunes qui affirment leur volonté de s’investir dans le travail, mais à leurs façons et selon bon nombre de valeurs, environnementales notamment, et de l’autre des dirigeants qui les perçoivent comme désinvestis. Un vrai dialogue de sourd...