97 % des salariés accordent une grande importance à l'intégration
C’est le pourcentage de salariés en France qui accordent une grande importance à une bonne intégration dans leur nouvelle entreprise.
Ce chiffre est tiré du premier baromètre sur l’onboarding (accueil et intégration d’un nouveau salarié) réalisé par l’Ipsos pour le compte de Workelo, entreprise spécialisée dans les solutions digitales d’onboarding et d’offboarding. L’accompagnement de l’intégration entend s’afficher comme essentiel à la rétention des talents.
Surtout que 36 % des salariés français continuent à consulter des offres d’emploi durant leur intégration. 33 % ont quitté leur poste de leur plein gré avant la fin de leur période d’essai en raison d’une intégration insatisfaisante.
La principale raison de ces départs prématurés étant le sentiment d’être livré à soi-même à l’arrivée. 83 % des salariés souhaitent clarifier leur mission rapidement avec responsabilité. 80 % veulent une vision claire du parcours d’intégration et 79 % préfèrent une formation progressive.
Dans cette notion d’intégration, le rôle du manager est primordial. 59 % des recrues attendent de leur manager qu’ils soient à l’écoute, 57 % qu’ils clarifient les missions et objectifs et 43 % qu’ils assurent leur formation.
Ces attentes s’avèrent différentes selon les générations. Elles sont plus importantes chez les générations Y et Z. 65 % des salariés de 18 à 34 ans ont déjà vécu une mauvaise expérience d’intégration contre 46 % des 35-65 ans.
Ces générations font également preuve d’une plus grande volatilité, avec 48 % des 18-24 ans continuant à consulter des offres d’emploi pendant leur intégration.
«Les entreprises qui misent sur une intégration réussie constatent une augmentation de la rétention des talents et une accélération de la montée en compétences des nouveaux employés», assure Alexandre Grenier, cofondateur de Workelo.
«Il est donc essentiel de miser sur le processus d’intégration. Les entreprises qui sauront s’adapter à ces nouvelles exigences tireront leur épingle du jeu dans un marché du travail de plus en plus compétitif.»