10 %
C’est le pourcentage des données web de TPE et PME qui ont été exploitées en 2021. La fameuse data et sa gestion apparaissent encore difficilement palpables dans le gros du poumon économique hexagonal du moins à la lecture de l’enquête sur la maturité data des entreprises françaises réalisée par le groupe Idaia (expert en data driven marketing).
Deux grands profils se dégagent. Ce que les auteurs de l’enquête qualifient de data driven, «qui intègrent la data en tant que moteur de croissance», et les data driven récalcitrants «qui au contraire pilotent encore peu leurs activités grâce à la data.» Il y a donc les convaincus et ceux encore à convertir du bienfait de la mise en œuvre d’une stratégie data. Les entreprises ayant peu d’effectif affichent un niveau de maturité data moins élevé. «Ces sociétés restent encore en retrait sur ces sujets, compte tenu des budgets nécessaires pour une mise en place efficiente (...) En dépit de la croissance des entreprises data driven, il reste encore à accompagner 37 % d’entreprises vers le bien-fondé d’une stratégie pilotée par la data et ses indicateurs clés, nécessaires à la prise de décision.» Une chose apparaît aujourd’hui certaine, même chez les plus récalcitrants, la collecte d’information clients reste un enjeu majeur pour les entreprises et le client reste au cœur des priorités, avec des investissements plus poussés sur les actions de fidélisation et le travail sur la relation client. «La relation et la satisfaction client sont les défis principaux à relever. Les entreprises data driven convaincues ont nettement plus investi dans les outils, les techniques et les profils data afin d’améliorer leur connaissance client.» La data s’impose pour les convaincus comme un levier majeur. Elle pilote leur activité grâce à elle. En revanche, une marge de progression est importante chez les récalcitrants. «Que cela soit chez les convaincus ou les récalcitrants, nous avons pu constater la volonté des entreprises de s’inscrire durablement dans une stratégie plus orientée data liée en partie à l’accélération de la transformation digitale», commente Nathalie Schulz, directrice générale du groupe Idaia.