Immobilier
Architecte d’intérieur à Château-Thierry : « un métier passion » pour Stéphanie Francinet
Stéphanie Francinet s’est lancée comme architecte d’intérieur en début d’année à Château-Thierry. Une reconversion professionnelle après un licenciement économique qui fut l’élément déclencheur pour faire de sa passion son métier.
Les sourires de ses premiers clients l’ont confortée dans sa décision. À la suite d’un licenciement économique, Stéphanie Francinet a franchi le pas et s’est installée en janvier dernier comme architecte d’intérieur sur Château-Thierry.
Celle qui, enfant, aimait déjà beaucoup dessiner, a choisi « sur le tard » de laisser cette envie s’exprimer différemment : « J’aime ce que je fais. Je me sens bien. J’ai suivi une formation pour devenir architecte d’intérieur et j’ai intégré une couveuse d’entreprises. À la fin de l’année, au vu du bilan, je me suis lancée sous statut d’auto-entrepreneur. »
Stéphanie Francinet a construit elle-même son site Internet et prospecté pour se faire connaître, notamment à la sortie du confinement. Même si, reconnaît l’architecte d’intérieur nouvellement installée, la situation économique actuelle n’est pas facile à gérer : « J’ai eu beaucoup de contacts en début d’année puis tout s’est arrêté… avec la guerre en Ukraine, l’inflation…. ce n’est pas une situation facile à vivre quand on commence. »
Faire voyager le client
Ce métier passion, Stéphanie Francinet le porte sans doute en elle depuis toujours : « Toute petite, je réalisais des dessins, je rêvais sur des maisons. » Parallèlement, raconte-t-elle encore, « j’ai toujours éprouvé le besoin de travailler le manuel ». Pourtant c’est vers le droit et la gestion des entreprises qu’elle s’oriente après le bac, avant de travailler durant 17 ans comme attachée de direction pour des TPE ou des associations.
Stéphanie Francinet se tournera également vers l’événementiel sans oser se lancer. L’architecte d’intérieur aurait pu épouser la profession d’architecte, tant l’admiration qu’elle voue à ces bâtisseurs est de son propre aveu sans limites. Cette dernière confie encore avoir l’esprit toujours en éveil, lorsqu’elle voyage, se balade dans la nature ou visite un village, à l’affût d’une forme, d’une couleur car pour satisfaire ses clients, l’architecte d’intérieur prend le temps d’effectuer des recherches sur un lieu, un métier, une histoire, un style… une matière indispensable pour nourrir le projet et s’enrichir elle aussi.
Pour autant, elle a appris à ne pas se laisser dévorer par la passion : « Je peux tout faire mais il faut savoir faire des choix. Les limites dans mon métier sont le budget alloué au projet et les goûts du client. Je dois m’adapter pour respecter sa vision, je ne suis pas celle qui va habiter les lieux. »