Arc international reprend pied financièrement

Près de 130 millions d'euros sont à nouveau injectés dans l'entreprise. © Aletheia Press / MR
Près de 130 millions d'euros sont à nouveau injectés dans l'entreprise. © Aletheia Press / MR

Impacté par la crise de la Covid, le groupe Arc international, détenu depuis cinq ans par des fonds américains, s’est vu contraint de se refinancer après une année 2019 très compliquée où le verrier affichait 911 millions d’euros de chiffre d’affaires et des pertes de 15 millions d’euros contre 48 millions en 2018. Cette année, la remise à flot comporte 20 millions d’euros au titre d’une recapitalisation des actionnaires. En tout, 108 millions d’euros de prêts ont à nouveau été consentis par les pouvoirs publics (Etat, Région, Communauté d’agglomération). A travers ces nouveaux financements, le fonctionnement de la filiale russe (OSZ) sera assuré et la production sous la marque phare “Luminarc”, synonyme de royalties, poursuivie. En 2019, les actionnaires d’Arc avaient déjà recapitalisé à hauteur de 30 millions d’euros, tandis que les pouvoirs publics s’associaient au plan de sauvetage : 16 millions venant de l’État, 12 millions d’euros de la Région, 2 millions d’euros de l’agglomération audomaroise et 25 millions de la Banque publique d’investissement. Arc s’était également refinancée avec un prêt de 20 millions sur stock et la vente pour 15 millions d’une filiale espagnole. Avec ce nouveau plan, l’entreprise devrait réduire le poids de sa dette et pérenniser les 4 500 emplois en France (notamment à Arques). Ceux-ci dépendront encore du dispositif du chômage partiel mis en place depuis le début de la crise sanitaire.