Alexandre Croin : “Le Club E6 m’offre une excellente alternative à d’autres activités”
Le Club E6 a pour objectif de rompre la solitude du chef d’entreprise par le partage d’expériences et de compétences, favorisant par l’échange la progression de l’homme, chef d’entreprise, et ce, dans le respect de six valeurs : écoute, échange, entraide, épanouissement, équilibre et efficacité. Ce mois-ci, nous rencontrons Alexandre Croin, de la société SAR L Croin spécialisée dans la décoration intérieure pour le particulier en appartement ou maison, appartenant au groupe Clairière.
La Gazette. Comment avezvous connu le Club E6 ?
Par un ami assureur membre luimême du Club E6, qui n’appartient pas à mon groupe. Jusquelà je n’avais pas connaissance du Club. Je participe aux activités du Rotary où je suis très bien mais je cherchais quelque chose de complémentaire qui s’adresse plus à moi, à mes problématiques de chef d’entreprise, et qui me permette aussi de donner quelque chose, une possibilité d’échanges et aussi un autre relationnel avec des personnes nouvelles.
Comment se sont passés les débuts ?
Très bien ! Je me suis retrouvé en janvier 2011 dans le groupe Clairière et le courant est immédiatement passé. C’est exactement ce que je recherchais. Au Rotary, on se consacre à une dynamique très différente puisqu’il s’agit de fournir un ou des services. J’ai assisté à toutes les réunions sans effort, je trouve même que le rythme mensuel pourrait être plus soutenu.
Comment expliquez-vous que vous ayez d’emblée “collé” à l’ambiance, au rythme, aux thèmes propres au Club E6 ?
Il y a plusieurs raisons. J’ai apprécié et trouvé tout de suite ce que je cherchais, un très bon mélange de professionnalisme et d’atmosphère conviviale. Ce que l’on peut ressentir pour untel ou untel, les affinités, ne doivent pas faire passer au second plan une exigence d’échanges basés sur des compétences et des dynamiques solides. Les thèmes abordés sont classiques, mais de façon très compétente. Je découvre que tout bouge autour de moi beaucoup plus vite que je ne le pensais, en informatique par exemple. Je vois les jeunes aborder les choses autrement, avec une dynamique autre. Voilà ce que le club m’a apporté dès le début, une meilleure connaissance de la transmission, ou des méthodes de management du personnel. Je suis beaucoup plus en confiance.
Vous participez, vous donnez… Vous revoyez-vous entre membres en dehors du Club E6 ?
Je suis réservé mais pas timide. Je commence à sortir de ma coquille tout doucement. J’apporte à mon groupe ma présence, l’assiduité est un signe qu’un groupe va bien, j’échange volontiers sur mon vécu, je m’investis de plus en plus surtout si l’événementiel du club reprend. Se voir en dehors du Club E6, certains le font régulièrement. Sans chercher à “rentabiliser” mon adhésion, j’ai déjà eu la possibilité avec quatre autres membres de pouvoir bâtir quelque chose d’intéressant professionnellement. Mais je pense qu’il faut garder une certaine distance.
Comment vivez-vous la phase actuelle ?
J’ai connu le Club E6 avec son secrétaire général, juste à la fin, je ne ressens pas directement ce manque. La vie des groupes est tellement forte, le reste s’estompe. Je pense que la dynamique intergroupe manque. Là, il y a à travailler par exemple en matière de formation. Pour cela, il faudrait accélérer les rythmes de réunions. Je crois que le Club E6 doit veiller à remplacer le secrétaire général faute de démobiliser. J’ai d’ailleurs noté un petit tassement dans mon groupe. Nous sommes plusieurs à vouloir voir ce que les “Tables ouvertes” et les “Coins du feu” peuvent apporter et comment ils peuvent être une respiration dans la vie des groupes.