Albert : Suma Aéro-mécanique célèbre ses 50 ans d’expérience

L’entreprise familiale, Suma Aéro-mécanique souffle ses 50 bougies cette année. Installée à Albert, elle s’est fait un nom dans l’aéronautique en travaillant pour des grands groupes, dont Airbus. Depuis 2016, la société a pour ambition d’atteindre de nouveaux marchés.

Suma Aéro-mécanique s’est alors fixé sur les secteurs de la défense, du spatial et de la mécanique industrielle… « Aujourd’hui, nous avons un portefeuille de clients bien diversifié, que ce soit en France et à l’étranger », atteste Ludivine Pezeril, chargée d’affaires chez Suma Aéro-mécanique. L’aéronautique à lui seul représente 75% du chiffre d’affaires. La défense 15% et la mécanique industrielle, 10%.

150 000 pièces par an

L’entreprise produit près de 150 000 pièces en aluminium par an. Des matériaux que l’on peut retrouver dans l’aménagement, ou encore dans la structure sur l’avant d’un avion A350, par exemple. « Nous ne concevons pas la pièce en tant que telle, nous recevons un fichier numérique de la pièce qui est ensuite fabriquée dans notre atelier d’Albert », détaille Ludivine Pezeril. Une fois les pièces produites, l’entreprise se charge du transport ou peut faire appel à des transporteurs externes. « Nous sommes très présents dans le Sud-Ouest, dans l’est et le Nord de la France, mais aussi, en Europe et en Afrique du Nord », énumère-t-elle. Les pièces défectueuses et déchets sont revalorisés. Plus précisément, 200 tonnes de déchets sont recyclées par an.

Atteindre des nouveaux marchés a permis à Suma Aéro-mécanique de produire de nouveaux gabarits de pièces. « Il y a des pièces de plus de six mètres de longueur, d’autres d’un mètre sur un mètre ou des plus petites mesurant trois à quatre centimètres », liste la chargée d’affaires. Pour pouvoir assurer cette production, la PME a accueilli des machines de plus en plus grandes. Les fraiseurs à trois, quatre et cinq axes côtoient des tournages de deux et trois axes... « Nous sommes sur des machines à commande numérique. Certaines sont reliées à la programmation directement », complète Ludivine Pezeril.

Transmettre le savoir-faire

L’entreprise, qui emploie une quarantaine de personnes, mise sur l’apprentissage et la transmission de connaissances. « Actuellement, il y a quatre apprentis qui travaillent dans la partie usinage. Si ça fonctionne, ils pourront décrocher un CDD ou un CDI à la fin de leur alternance », assure la chargée d’affaires.

Dans les locaux d’Albert, les alternants apprennent tout un savoir-faire qui répond à de fortes exigences clients. « Les entreprises avec qui nous travaillons sont d’autant plus vigilantes sur le contrôle ou encore la provenance des matériaux. Il faut être rigoureux », explique Ludivine Pezeril. Chez Suma Aéro-mécanique, on ne produit pas sans contrôler. Ce qui est possible grâce à un espace équipé de quatre machines de mesure tridimensionnelle piloté par des responsables de contrôle qualité. 

« Pour ces prochaines années, nous voulons continuer à servir et à accompagner nos clients comme nous le faisons aujourd’hui », conclut la chargée d’affaires. L’entreprise entend aussi toucher un nouveau marché en pleine expansion : les énergies renouvelables. Suma Aéro-mécanique a donc de nombreux atouts dans sa poche pour son futur.