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Aisne : avec des avis clients certifiés, Plus que Pro valorise les entreprises méritantes

Le réseau Plus que PRO se développe dans l'Aisne. Il permet aux entreprises dont le savoir-faire est reconnu par leurs clients de soigner leur e-réputation. Pour le consommateur, il s'agit de mieux s'y retrouver dans la jungle des faux avis du Web et pour l'entrepreneur, cela permet de développer sa visibilité et sa crédibilité en ligne ainsi que le chiffre d'affaires.

Ludovic Leroy gère la franchise axonaise de Plus que PRO, un réseau qui permet à des entreprises de se réclamer d'avis sur Internet vérifiés.
Ludovic Leroy gère la franchise axonaise de Plus que PRO, un réseau qui permet à des entreprises de se réclamer d'avis sur Internet vérifiés.

Comment s'y retrouver sur Internet et choisir le bon professionnel, par exemple un plombier, un poseur de fenêtres ou un garage automobile ? Avant de faire confiance à un professionnel, une majorité de consommateurs tape le nom des entreprises ou entrepreneurs sur Google et prend en compte les avis qui apparaissent. 

« Il s'agit d'avis non vérifiés que tout le monde peut poster, qui peuvent venir déstabiliser une entreprise sérieuse ou promouvoir une autre qui ne l'est pas, explique Ludovic Leroy, à la tête de la franchise Plus que PRO dans l'Aisne. Notre métier, c'est d'accompagner les entreprises méritantes, celles qui se distinguent des autres par leur savoir-faire et de défendre le consommateur qui se retrouve paumé dans la jungle des avis sur Internet. »

Plus que PRO, ce réseau créé en 2014 en Alsace s'étend et a un rôle à jouer en publiant des avis certifiés sur les entreprises. « Notre méthode est de ne pas mettre en avant des promesses mais des preuves par le biais de la publication uniquement d'avis de clients facturés par l'entreprise, précise Ludovic Leroy. Tous les avis sont contrôlés avant d'être publiés avec un process ISO 20488 et on va vérifier s'il s'agit d'un client véritable ou pas. »

Après un an et demi de présence dans l'Aisne, une centaine d'entreprises axonaises font partie du réseau Plus que PRO. « C'est un bon chiffre en prenant en compte que nous n'acceptons que 30% d'entreprises par domaine d'activité, dit Ludovic Leroy. Nous ne prenons pas d'auto entreprise mais uniquement des entreprises qui ont au moins deux ans d'existence, qui ont un chiffre d'affaires supérieur à 150 000 € par an et qui n'ont pas simplement pignon sur rue mais qui sont recommandées par leurs clients pour leur savoir-faire dans leur domaine. » Selon Ludovic Leroy, pour les dix à 15 000 adhérents au niveau national, Plus que PRO a permis de générer un milliard d'euros de chiffre d'affaires.

Plus que PRO permet aux consommateurs de trouver des professionnels près de chez eux, reconnus par leurs clients pour leur savoir-faire et leur compétence.

En mars 2024, les avis Google vont perdre en visibilité

C'est une petite révolution, à compter du mois de mars 2024, les fameux avis Google, ceux qui s'affichent en tête de page dès qu'on tape le nom d'une entreprise, vont reculer beaucoup plus loin dans les résultats des recherches. « La nouvelle loi européenne Digital Market Act vient mettre fin au monopole du fameux Google my business et donc toutes les entreprises qui avaient axé leur stratégie de référencement et de visibilité sur ces avis Google, par ailleurs non vérifiés, vont avoir des surprises, explique Ludovic Leroy de Plus que PRO Aisne. C'est quelque part une bonne chose puisqu'en un clic, des gens peuvent critiquer une entreprise volontairement et sans que ce soit vérifié. Ce ne sera plus le cas ou ça impactera moins ces entreprises. »

Dans ce contexte, une entreprise comme Plus que PRO qui propose des avis vérifiés de clients ayant été facturés par les entreprises, aura sûrement son épingle à tirer. D'autant que Plus que PRO propose aussi à ses adhérents d'améliorer leur référencement naturel sur Google. « C'est important d'avoir une e-réputation maîtrisée quand on sait que neuf consommateurs sur dix vont sur Internet pour se renseigner sur une entreprise avant de la contacter », rappelle Ludovic Leroy.