Chimie
Afyren inaugure sa première usine à Carling Saint-Avold
Le 29 septembre dernier, la société de greentech Afyren a inauguré sa première usine à grande échelle sur la plateforme industrielle Chemesis, à Carling Saint-Avold.
«L’inauguration de cette première unité industrielle dans les temps et le budget, en dépit de la crise sanitaire, vient rappeler et saluer tous les efforts engagés pour tenir le calendrier que nous nous étions fixés. Au nom d’Afyren, je tenais également à remercier tous nos partenaires qui ayant soutenu notre projet, nous ont permis de tenir nos objectifs de croissance», souligne Nicolas Sordet, directeur général d’Afyren. Cette nouvelle unité de production permet de produire sept acides 100 % biosourcés en circuit court et d’offrir une alternative aux acides pétro-sourcés. Afyren prévoit ensuite d’augmenter progressivement ses volumes pour produire d’ici deux ans 16 000 tonnes d’acides carboxyliques. Actuellement, 70 % de la production cible d’acides organiques de l’usine mosellane est déjà pré-vendue. «Cette inauguration est la concrétisation de l’ambition d’Afyren : décarbonner la chimie à grande échelle tout en conservant une approche locale», ajoute Jean Saint Donat, président d’Afyren Neoxy. Afin de mener à bien ce projet, la structure a réuni un financement complet de plus de 80 millions d’euros provenant de soutiens publics et privés. Par ailleurs, la construction du site de production a bénéficié de l’appui important de la région Grand Est et de la Communauté d’Agglomération de Saint-Avold (CASAS). En ce qui concerne la création de l’emploi, la mise en service du site a permis le recrutement de 60 personnes. Pour le recrutement de ses opérateurs de fabrication, l’usine mosellane a d’ailleurs mis en place un partenariat avec Pôle emploi et l’IUT de Saint-Avold. «Cette première inauguration n’est donc que le début d’une nouvelle grande entreprise collective : construire une industrie bas carbone globale et circulaire en apportant des solutions biosourcées bâties pour et avec notre environnement», conclut Nicolas Sordet, directeur général et cofondateur d’Afyren.