Gigafactory AESC de Lambres-lez-Douai : la campagne de recrutement est lancée !
En partenariat avec France Travail, la Région Hauts-de-France, le Département du Nord et Douaisis Agglomération, l'entreprise japonaise a lancé une campagne de recrutement de 350 opérateurs de ligne pour les batteries électriques qui seront fabriquées dans sa gigafactory.
Symbole de l’avènement de la Vallée de la batterie dans les Hauts-de-France, à l’instar des usines ACC à Billy Berclau/Douvrin et Verkor à Dunkerque, la gigafactory AESC de Douai devrait être opérationnelle en fin d’année. Dédiée à la fabrication des batteries électriques de Renault, comme pour la nouvelle R5 électrique, elle devrait employer près d’un millier de salariés à terme pour 700 000 modules par an.
100 000 cellules et 700 000 modules par an
Dans ce cadre, l’entreprise japonaise a lancé une campagne de recrutement de 350 opérateurs de ligne avec les collectivités et les acteurs de l’emploi du territoire, ouverte à tous les profils sans condition de diplôme ou d’expérience dans l’industrie. «218 salariés d’AESC France et 30 consultants, 50 supports techniques du Japon et de la Chine, et 300 fournisseurs et installateurs sont mobilisés pour que l’usine soit opérationnelle dans les prochaines semaines» explique Sébastien Rouaud, manager opérationnel de la gigafactory de Lambres-lez-Douai. «D’une superficie de 10 hectares pour six lignes de production, elle produira 100 000 cellules et 700 000 modules chaque année pour équiper entre 180 000 et 200 000 véhicules par an». Les profils sélectionnés bénéficieront d’un programme de formation avant embauche de 7 semaines autour de modules internes et externes (175 heures en centre de formation et 70 heures en entreprise), complété par un job training au sein de l’usine. Démarrage prévu fin novembre.
Une campagne de recrutement qui s’adresse notamment aux allocataires du RSA, comme l’a précisé Christian Poiret, Président de Douaisis Agglomération et du Département du Nord, soulignant sa «détermination totale pour accompagner les allocataires vers l’emploi». Également présent pour l’occasion dans les futures installations de l’usine, le conseiller régional Jean-Paul Fontaine s’est félicité de la réindustrialisation du territoire. «Ce site va écrire une nouvelle page de l’industrie automobile Française ! L’implantation de l’usine AESC, réalisée en l’espace de deux années, est le symbole du renouveau de notre économie locale et une réponse forte à la problématique du chômage. Et ma fierté est également de voir que nous sommes capables d’inventer de nouveaux modèles de recrutement pour satisfaire nos engagements envers AESC». Et de citer Mark Twain pour conclure : «Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait».
Entreprise de technologie de batteries fondée au Japon en 2007 et basée à Yokohama, AESC compte à ce jour plus de 12 000 collaborateurs à travers le monde. Elle a depuis développé des capacités de fabrication aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Europe, au Japon et en Chine pour servir les principaux marchés de la mobilité électrique et fournir de nombreux constructeurs automobiles.