Aéronef : la norme ISO 20121 arrive !

l'Aéronef durant l'un de ses nombreux concerts
l'Aéronef durant l'un de ses nombreux concerts
© MEERT RAPHAEL

L'Aéronef durant l'un de ses nombreux concerts

Créée suite aux Jeux olympiques de Londres en 2012, la norme Iso 20121 commence à s’installer petit à petit dans les salles de concert et de spectacle françaises, et débarque à l’Aéronef de Lille.

 

Avant tout, cette norme «aide les organisateurs d’événements à adopter des démarches de développement durable et se rendre compte des différents impacts au niveau social, économique et environnemental», confie Benoît Olla, directeur de l’Aéronef.

La mise en place de cette norme au sein de l’entreprise consiste à créer un système de management responsable dans une démarche d’amélioration. «Il faut donner un cadre et c’est ce que fait la norme.» La volonté d’intégrer la norme à l’Aéronef est surtout due à «une envie de former et sensibiliser les salariés au bien-être au travail, mais aussi à leur sécurité», qui est un point essentiel pour Benoît Olla. Tout cela a été possible suite à l’accord de la Société générale de surveillance (SGS). «C’est SGS (le leader mondial de l’inspection, de la vérification, de l’analyse et de la certification) qui nous a certifié au début du mois de février. Ils viennent et étudient si tout est conforme, si l’on peut être certifié ou non. Dans notre cas, tout été favorable», sourit l’intéressé.

 

Un apport à l’Aéronef. Inscrit (inscrite ? la norme ? la salle Aéronef ?) depuis trois ans dans des actions qui visent à structurer une démarche RSO (responsabilité sociétale des organismes) au sein de l’Aéronef et de ses partenaires, la norme représente «un outil concret d’amélioration continue pour concevoir et créer un projet. Pour cela on travaille avec toutes les parties prenantes, dans et hors de l’Aéronef», explique Benoît Olla. Suite à cela, des groupes de travaux ont été formés, où chacun représente un secteur différent. «Le but de travailler sur des items différents est de comprendre et appréhender la maîtrise des impacts.» Si la norme n’apporte pas de «transformations radicales» comme le dit le directeur, elle présente tout de même «des bienfaits et de réels intérêts». Ce qu’il faut ? «Impliquer les équipes, avoir une valorisation de l’image de l’Aéronef, étendre le réseau de partenaires et avoir une meilleure satisfaction des parties prenantes.»

Cet accord fait de l’Aéronef la deuxième salle de concert/spectacle de musiques actuelles (SMAC) de France à obtenir une certification sur cette norme, après Rennes. Plus que de simples bienfaits, la norme Iso 20121 «peut avoir un effet d’entraînement pour les autres, on peut influencer des partenaires à avoir des démarches différentes».