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Abbeville : Hugo Film met en valeur les entreprises

Originaire du Vimeu, Hugo Petit se met au service d’entreprises pour tourner des films. Qu’ils fassent moins d’une minute ou beaucoup plus, ils n’ont qu’une ambition : mettre en lumière les savoir-faire du territoire.

Hogo Petit a investi dans du matériel professionnel.
Hogo Petit a investi dans du matériel professionnel.

Enfant du Vimeu, Hugo Petit connaît bien le très riche tissu économique local. Ses grands-pères maternel et paternel tenaient des entreprises. Son père dirige DCG, un fabricant de poignées et accessoires de portes, situé à Woignarue. Après avoir passé un master en Publicité, marketing et communication digitale à Lille, Hugo Petit rejoint DCG où il occupe un poste au service communication et marketing.

Le jeune homme de 26 ans n’en oublie pas ses premières amours : la vidéo et l’industrie : « J’ai toujours aimé observer les machines qui fonctionnent, admirer les savoir-faire des hommes, découvrir comment sont faites les choses, raconte-t-il. Je trouve cela à la fois satisfaisant et fascinant. J’aimais réaliser des vidéos. Il y a environ cinq ans, j’ai décidé de créer ma micro-entreprise Hugo Film pour allier mes deux passions. J’ai pu compter sur le soutien de l’agence de communication Com’une idée basée à Abbeville, qui me confie des missions. J’ai beaucoup de clients qui viennent me voir grâce au bouche à oreille. »

Recrutements envisagés, présentation des savoir-faire, inaugurations, préparation d’un salon… chaque film, qui peut faire 40 secondes comme plusieurs minutes, est pensé, filmé en fonction de la cible recherchée (clients, employés, grand public) et du canal de diffusion (dans un hall d’accueil, sur un site Internet, un salon, sur les réseaux sociaux). « C’est plus agréable de regarder une vidéo que de lire un article ou que l’on vous raconte quelque chose, estime-t-il. Avec les vidéos, il n’y a pas de limite à la création. On peut passer tous les messages. Même les notices de montage peuvent être filmées. »

Hugo Petit est passionné par l’industrie.

Soif de curiosité et d’apprendre

Industrie donc, mais aussi tourisme, agriculture, immobilier, collectivités… Hugo Petit, qui a soif de curiosité, ne se donne pas de limites. Selon les besoins, il peut se rendre dans le Nord, dans la Marne. Exit l’Iphone de ses débuts, qui a fait place à du matériel professionnel. Le jeune dirigeant a même passé la certification de télé-pilote de drone : « Le drone apporte de la troisième dimension, de la hauteur. Pour les films touristiques, c’est très pratique. Avec les prises de vue au sol et les interviews, cela donne un package très complet », assure-t-il.

Tout commence par un premier rendez-vous : « Je rencontre mes interlocuteurs. Il faut surtout les écouter et poser des questions afin de bien cerner leur entreprise, que je visite, leurs besoins et leurs intentions. J’aime réussir à capter rapidement ce qu’ils veulent. Ensuite, rentré chez moi, je prends du recul, des idées viennent. J’élabore un devis et je leur transmets. Après mes prises de vue, je leur envoie dans un délai défini le film par We transfer. À eux ensuite de s’occuper de la diffusion en interne. Je leur cède les droits sur les images, cela devient leur film. »

Le drone permet de donner une autre vision de l'entreprise.

Pour Hugo Petit, il est essentiel que les entreprises communiquent par le biais de la vidéo, d’autant que cela est accessible : « Il n’y a pas besoin d’être une multinationale pour faire appel à mes services. Mon forfait de départ est de 900 euros TTC pour un clip de 40 secondes. Même une entreprise de polissage peut communiquer. Souvent les dirigeants ne se rendent pas compte qu’ils ont des locaux bien entretenus, un beau parc de machines et des savoir-faire à mettre en lumière. Pour moi, toutes les entreprises sont belles et dynamiques. Je suis très content car elles s’ouvrent de plus en plus. Je suis très touché des retours que je peux recevoir », conclut-il.