À Saint-Avold, la centrale Émile Huchet balise son chemin décarboné

Dans le prolongement de l’engagement du président de la République de septembre 2023, le ministre de l’Économie et des Finances, Éric Lombard, a confirmé l’inscription d’une proposition de loi permettant d’assurer la conversion de la centrale de Saint-Avold au «gaz naturel» et au «biogaz» à l’agenda du Sénat dans les prochaines semaines. Coordonnée par l’ensemble des sénateurs de Moselle, avec le soutien de l’ensemble des élus locaux mosellans, cette initiative parlementaire transpartisane va permettre de poser les bases législatives permettant à la centrale de Saint-Avold de poursuivre son activité et d’assurer la sécurisation de l’approvisionnement en électricité de la Région Grand Est tout en réduisant très significativement son empreinte carbone. Il s’agit d’une étape importante dans le projet de reconversion industrielle post-charbon du site Émile-Huchet sans coût pour les finances publiques. Cette conversion représente un investissement de plusieurs dizaines de millions d’euros de la part de GazelEnergie et permet le maintien d’un actif de pointe d’une capacité de 560 MW. C’est donc un investissement peu onéreux au regard de la puissance électrique conservée. Surtout, cette avancée significative permettra de maintenir les emplois sur le site de la centrale. À la demande des organisations syndicales, GazelEnergie a accepté de prolonger les contrats de travail des salariés jusqu’au 31 août 2025, le temps que cette avancée puisse se traduire concrètement. Une fois votée, GazelEnergie souligne que la conversion de la centrale restera soumise aux décisions du Gouvernement sur la prochaine programmation pluriannuelle de l’énergie. En cohérence avec le vote de cette proposition de loi, celle-ci devra intégrer la possibilité de convertir les centrales à charbon vers des combustibles moins émetteurs en dioxyde de carbone.