A Rouen… Borealis est « Mise à l’arrêt »
Depuis le 1er octobre, Borealis a mis à l’arrêt son site de Grand-Quevilly suite à une coupure d’alimentation.
La rupture soudaine d’électricité a causé un incendie au niveau du transformateur chargé d’alimenter la totalité de l’usine. La population a remarqué des nuisances olfactives et d’autres sonores. Toutefois, la situation n’a présenté aucun risque de dégradation environnementale comme l’ont prouvé les contrôles atmosphériques réalisés en continu. Cette procédure s’est avérée nécessaire pour s’assurer de l’absence de toute anomalie possible. D’ailleurs, le souci a été résolu en interne grâce à l’équipe électrogène alors que les pompiers ont assisté pour intervenir si jamais, il y avait besoin.
La manufacture chimique, spécialisée dans la production des fertilisants et des engrais, a déclenché un plan d’organisation interne afin de mettre en sécurité les installations et d’éviter tout accident grave. Selon les responsables du site classé Seveso haut, la perte d’alimentation est due soit à l’échauffement d’une cellule du poste électrique central, soit à l’intrusion d’un rat à l’intérieur de l’engin.
De telles circonstances ont provoqué un gros stress chez le personnel qui s’est trouvé face à un imprévu à gérer. De même, les Rouennais se souciaient davantage des risques de dégénérescence après le spectaculaire incendie de Lubrizol. Signalons que, cette dernière firme ravagée et celle du chimiste autrichien sont basées sur le même périmètre ; à de 4 kilomètres de distance seulement. Ce qui explique la gêne des habitants de la préfecture Seine-Maritime, exposés à deux incidents industriels dans la zone portuaire de Rouen dans même pas 5 jours.