Communauté de communes de la Terre des 2 Caps
A Marquise, signature du contrat de relance et de transition écologique
Entre terre et mer, le bassin carrier de la Côte d’Opale a réfléchi sur le chemin à emprunter vers la transition écologique. C’est le sens de la signature qui a eu lieu, le 11 août dernier, entre l’Etat et la communauté de communes de la Terre des 2 Caps. Ce contrat de relance et de transition écologique (CRTE) encadre les projets des collectivités et a pour but de soutenir l’activité économique des territoires.
Au printemps dernier, le président de la Communauté de communes des 2 Caps, Francis Bouclet, et Dominique Consille, sous-préfète de Boulogne-sur-Mer, ont examiné les projets qui pouvaient entrer dans le nouveau dispositif de l’Etat : «trente-quatre actions, une vingtaine chiffrée et trois projets déjà financés», indique la sous-préfète. Sur le territoire, l’Etat abondera ainsi à hauteur de 3,1 millions d’euros sur une période de six ans. «Ce contrat de relance de transition écologique est évolutif, on fera des avenants au fil des ans, on actualisera les choses», ajoute-t-elle.
Extension de la zone d’activité
Parmi les actions définies, celles liées à l’eau sont importantes : travaux pour limiter l’érosion des sols, renouvellement des réseaux d’eau, extension de la station d’épuration de Marquise entre autres... «Nous avons aussi le projet pluriannuel du perré d’Ambleteuse (un petit chemin qui mène au fort, ndlr) avec un financement de l’Etat de 560 000 euros sur un budget total de 1,5 million», indique Francis Bouclet. En sus, la viabilisation de la zone d’activité économique suit son extension (sur 2 hectares). Lancée il y a 25 ans, celle-ci avance peu à peu «dans le respect de l’environnement et de la limitation de l’artificialisation des sols», souligne la sous-préfète.
CAPland devient France services
Le CRTE englobe aussi la rénovation thermique comme en témoigne celle de l’espace Jean d’Ormesson qui verra ses menuiseries changées. Par ailleurs, le Centre d’interprétation du paysage CAPland a peut-être trouvé une solution qui l’empêchera de fermer, ses entrées étant restées symboliques depuis son ouverture, avec moins de 3 000 visiteurs par an.
Situé à côté de l’hôtel communautaire, il devrait tout simplement changer de destination en devenant une structure France services, le guichet unique des services de l’Etat qui essaime dans la région depuis deux ans. «C’est assez rare, mais l’Etat finance l’investissement et le fonctionnement», souligne à cet égard la sous-préfète. Ce qui veut aussi dire que la collectivité prend en charge une partie des missions de l’Etat. Cet échange marque l’intérêt de partager les frais fixes d’un projet qui n’a pas trouvé son public.