À Londinières, une friche industrielle réhabilitée
Trois entreprises et le SDIS 76 occuperont bientôt le bâtiment de 2 000 m² racheté par la communauté de communes de Londinières, après le départ de l’entreprise Serapid.
Avec la mise en œuvre de la politique de Zéro artificialisation nette, la réhabilitation des friches devient, plus qu’hier, un impératif. C’est un effet collatéral qu’a pu expérimenter la communauté de communes de Londinières, à l’occasion de la réhabilitation de la friche Serapid. Le bâtiment de 2000 m² était, en effet, abandonné depuis un peu plus d’un an quand la collectivité a décidé de l’acheter.
« On ne voulait pas garder une friche comme cela, explique Sébastien Anger, directeur général des services à la communauté de communes. Et le SDIS, actuellement implanté en centre-ville, avait besoin de locaux plus adaptés. » Un peu moins de la moitié de la surface du bâtiment est ainsi mise à la disposition des pompiers (qui ont la charge des travaux d’aménagement). Le reste a été proposé à la vente à des entreprises.
Les lots déjà réservés
« Si on fait le bilan, il est déjà positif, puisque, sur le papier, le bâtiment affiche déjà complet » se félicite le directeur général des services. Outre le SDIS, la friche accueille déjà, depuis maintenant deux ans, l’entreprise MTTI. Spécialisée dans la maintenance d’engins de chantier, MTTI est actuellement locataire et profite du pont roulant dont était équipé le bâtiment.
Deux autres lots ont été vendus à des entreprises du territoire : le cabinet comptable Follet-Boutin (déjà localisé à Londinières, à proximité de l’actuelle caserne de pompiers) et le frigoriste Generaltec, actuellement à Fresnoy-Folny. Le rez-de-jardin, lui, est conservé par la communauté de communes, comme local de stockage technique.
Renouveler le foncier d’entreprise
Reste toutefois à réaliser les travaux. Le bâtiment étant en bon état, il s’agit principalement de travaux de viabilisation, avec la séparation des réseaux, et un peu de voirie pour la partie SDIS. « Le cabinet d’architecture Evolu, a qui a été confié le projet, a lancé les appels d’offres pour ces travaux, précise encore Sébastien Anger. Au total, pour les travaux et la maîtrise d’œuvre, le budget est de l’ordre de 400 à 420 000 € HT ».
Ils pourraient débuter dès septembre, pour un bâtiment pleinement équipé en janvier 2025. Une fois ce projet bouclé, le nombre de terrains appartenant à la collectivité, susceptibles d’accueillir de nouvelles entreprises, va être compté. « Nous avons encore des terrains à bâtir dans cette zone autour de la déchetterie, poursuit Sébastien Anger. Mais tout est sous promesse ! Alors les élus réfléchissent à la suite. »
Pour Aletheia Press, Benoit Delabre