Stratégie

À Ham, l’usine Evonik-Rexim se développe et recrute

Le groupe allemand Evonik, l’un des leaders dans l’industrie pharmaceutique, possède un site à Ham, depuis plus de 60 ans. Aujourd’hui, le groupe a investi plus de 4 millions d’euros de travaux dans une nouvelle ligne de production et a lancé son propre Certificat de qualification professionnelle (CQP).

Sur le site d’Evonik-Rexim à Ham, 227 salariés se relaient 24 h/ 24 et 7 j/ 7. ©Evonik-Rexim
Sur le site d’Evonik-Rexim à Ham, 227 salariés se relaient 24 h/ 24 et 7 j/ 7. ©Evonik-Rexim

À Ham (4 500 habitants), sur un site de 18 hectares, 227 salariés travaillent 24 h/ 24 et 7 j/ 7 pour l’industrie pharmaceutique. Principale filiale française du groupe allemand Evonik-Rexim, l’usine est spécialisée dans la haute purification d’acides aminés destinés aux secteurs de la pharmaceutique et de la nutrition. Si le groupe est leader dans la chimie de spécialité, l’usine hamoise réalise à elle seule, un chiffre d’affaires de 66,956 millions d’euros, dont 80% à l'export. Et pour assurer sa production et maintenir un tel chiffre, Evonik-Rexim a dû investir dans une nouvelle ligne de production.

« Juste avant le Covid, nous avons investi 4 millions d’euros sur cette ligne qui est dédiée à l’un de nos produits phare, explique Anne-Sophie Gaillot, responsable de la communication au sein d’Evonik. Aujourd’hui, cela fait près de six mois que la ligne de production est en route. »

Augmenter en capacité

Cette mutation, destinée à augmenter les capacités de production, mais qui a évidemment nécessité de recruter. Pas si simple, par les temps qui courent. Mais dès la fin 2017, l'entreprise avait pris les devant en mettant en place son propre programme de formation. « Aujourd’hui sur le marché il n’existe pas de formation adaptée, alors nous avons créé la nôtre », sourit Anne-Sophie Gaillot. Evonik a ainsi créé son propre Certificat de qualification professionnelle (CQP). Une formation de 18 mois composée d’une partie pratique et d’une partie théorique, qualifiante pour les alternants, mais aussi rémunérée à hauteur de 1 800 euros.

Depuis le lancement, plus de 60 personnes ont été formées à la fonction d’opérateur de fabrication des industries chimiques. « C’est un besoin qui correspondait d’une part à une anticipation de départ en retraite, mais aussi lié à la croissance de notre activité due à la nouvelle ligne de production », insiste la responsable communication.

Toujours en cours, ce CQP a bouclé une nouvelle session, celle 2023-2024, qui débute le 13 mars avec une dizaine de personnes. « Ce certificat nous permet, à la fin de chaque session, de recruter entre huit à dix alternants », ajoute Adeline Macke, responsable des Ressources humaines. D’autres projets, encore confidentiels pourraient survenir dans l’usine hamoise d’ici la fin de l’année 2023.