À Billy-Berclau, le Groupe Atlantic s’agrandira en 2024

Spécialisé dans la production de pompes à chaleur, le Groupe Atlantic a posé la première pierre de l’extension de son usine de Billy-Berclau. Prévu pour 2024, ce bâtiment de 6 000 m2 s’accompagnera de 300 recrutements à l’horizon 2025.

Agnès Pannier Runacher, ministre de la Transition énergétique était présente lors de la pose de la première pierre de l’extension du site Atlantic de Billy-Berclau. © Aletheia Press/L.Saleur
Agnès Pannier Runacher, ministre de la Transition énergétique était présente lors de la pose de la première pierre de l’extension du site Atlantic de Billy-Berclau. © Aletheia Press/L.Saleur

Le marché de la pompe à chaleur (PAC) n’est pas près de s’arrêter. Et la transition énergétique, non plus. Pour accompagner cette dynamique, le Groupe Atlantic, leader français de la production de PAC, agrandit son site de Billy-Berclau. «C’est une extension de plus de 6 000 m2 qui va nous permettre d’atteindre une surface totale de 32 000 m2», souligne Damien Carroz, directeur marketing du groupe Atlantic. Soit un investissement de plus de 25 millions d’euros dont la première pierre a été posée ce 29 juin, en présence d’Agnès Pannier Runacher, ministre de la Transition énergétique.

L’usine du Pas-de-Calais a pour ambition de produire 300 000 pompes à chaleur par an, dont l’essentiel des composants provient de France. «Nous voulons rester leader dans ce marché qui se massifie. La concurrence est rude. Nous investissons régulièrement dans de nouvelles lignes, dans notre R&D…», détaille Marc Ruzé, directeur industriel du site. L’entreprise réalise un chiffre d’affaires de 3,2 milliards d’euros avec une forte activité d’export dans l’Europe.

300 emplois d’ici 2025

L’ambition d’Atlantic : produire 300 000 pompes à chaleur par an. © Aletheia Press/L.Saleur


Face à ce constat, un bâtiment à plusieurs facettes a été pensé. Prévu pour mars 2024, il abritera principalement un centre de recherche et de développement. Les pompes seront testées dans des salles d’essais climatiques, acoustiques. «Ça va nous permettre de répondre aux nouvelles règlementations. Il faut renouveler une partie de nos modèles PAC», explique Damien Ambert, directeur R&D du groupe Atlantic. Une nouvelle ligne de production sera également ouverte. «Plus précisément une ligne évaporateur. Jusqu’à maintenant, ces pièces provenaient d’Asie. En les relocalisant, nous allons gagner en indépendance et en innovation», assure Damien Carroz.

Les équipes projets de Merville seront aussi relocalisées à Billy-Berclau. À cela, s’ajoute la création de 300 emplois d’ici 2025. À terme, plus de 500 personnes travailleront dans la partie tôlerie et assemblage. Pour les accompagner, Atlantic prévoit un centre de formation de 150 m2 dans l’extension de Billy-Berclau : la PAC Academy. «Pour le moment, nous proposons treize modules pour développer les compétences de nos collaborateurs», ajoute Damien Ambert.

Plus d’accompagnement

«Nous sommes en pleine troisième transformation avec la thermodynamique qui représente 30 % de notre chiffre d’affaires. Mais d’ici 2025, ça devrait représenter plus de la moitié de notre chiffre d’affaires», renchérit Damien Carroz. Tout semble être lancé pour Atlantic mais le groupe doit faire face à une règlementation complexe. Un point sur lequel les responsables ont d’ailleurs échangé avec Agnès Pannier Runacher. Un autre problème est soulevé : le prix de la pompe à chaleur qui peut être jusqu’à quatre fois plus cher qu’une chaudière. «Nous travaillons pour accélérer le développement des producteurs de PAC et l’engagement des ménages sur leurs transitions énergétiques», conclut la ministre. Affaire à suivre…