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À Beuvraignes, chez Self Garage CPMF, on répare son véhicule soi-même

À Beuvraignes, Jean-Pierre Debruge, a lancé Self Garage CPMF, une alternative au garage professionnel. Les clients ont la possibilité d’assurer les réparations eux-mêmes avec des outils professionnels. Explications.

Avant sa sortie, chaque voiture est contrôlée par le mécanicien. @Self Garage CPMF
Avant sa sortie, chaque voiture est contrôlée par le mécanicien. @Self Garage CPMF

À Beuvraignes, au 15, rue Jean-Pierre Debruge, il est possible de réparer son véhicule soi-même, tout en jouissant de matériel professionnel. Ce service, c’est Self Garage CPMF qui le propose. « C’est un concept que j’ai découvert en vidéo. Tout de suite, je me suis dit : c’est comme ça que j’ai envie d’aider les gens », introduit Frédéric Nancel, dirigeant de Self Garage CPMF. Un moyen également de maîtriser son budget. « Les clients peuvent économiser jusqu’à 50% sur la facture qu’ils auraient payée dans un garage professionnel », assure-t-il.

Il faut dire qu’au Self Garage CPMF, les tarifs sont attractifs. « Si la personne décide de faire les réparations, nous lui demandons 20 euros de l’heure, ce qui comprend la location du pont et de l’outillage professionnel, détaille Frédéric Nancel. Si elle veut être conseillée par notre mécano, elle payera 35 euros de l’heure pour la location du pont, l’utilisation de l’outillage professionnel et le coaching. » Enfin, pour 45 euros de l’heure, c’est le mécanicien du garage qui effectuera l’ensemble des travaux. Les pièces ne sont pas comprises dans ces tarifs et sont à acheter à part.

Un service personnalisé

Attention, ce n’est pas parce que les clients se chargent des réparations que tout est permis. « J’ai souscrit une assurance particulière, différente de celles des garages professionnels, qui me couvre si un client se blesse ou endommage sa voiture en ne réclamant aucune assistance », confie le dirigeant. Cependant, Frédéric Nancel et son mécanicien Dylan Demortier ont une conscience professionnelle. Pour chaque véhicule qui passe les portes de l’atelier, ils prennent le temps de poser un diagnostic. « Bien sûr, si nous passons à côté du véhicule et que nous voyons que le client est mal parti, nous allons le guider. Le but, c’est qu’il reparte avec son véhicule réparé », affirme Frédéric Nancel.

Surtout, les deux hommes ont une règle d’or. Avant sa sortie, chaque voiture doit passer sur le pont pour que le mécanicien de l’entreprise vérifie l’ensemble des réparations. « Je n’ai pas ouvert cette structure pour me faire beaucoup d’argent. La conjoncture actuelle fait que de nombreuses personnes manquent de moyens et roulent avec des poubelles. Je veux lutter contre ce phénomène », défend Frédéric Nancel. Et les gens viennent de loin pour accéder aux services du garage : Laon, Reims, Abbeville, et même Arras.