9 000 m² de bureaux disponibles dans un an
Commencé en 2003, le "mariage" entre la plate-forme d'appels Armatis et le promoteur calaisien Philippe Marcotte a pris fin l'été dernier. A peine ses bureaux récupérés, Philippe Marcotte a lancé un projet visant à démolir l'existant et à bâtir à la place un nouvel immeuble qui proposera 9 000 m² de bureaux aux normes les plus récentes. Etat des lieux.
En apparence, nulle amertume chez Philippe Marcotte à la suite du choix fait par Denis Akriche, PDG d’Armatis, d’un autre promoteur pour construire une nouvelle implantation calaisienne de sa plate-forme d’appels. Sitôt les lieux libérés le 31 août dernier, il lançait son projet, mûri de longs mois depuis qu’il savait le départ d’Armatis acté. Sa réflexion l’avait amené à constater que le parc de bureaux calaisiens n’était pas assez important. De plus, dans l’existant, beaucoup d’immeubles sont obsolètes et en délicatesse avec les normes récentes. Dès lors, une décision s’imposait : raser l’immeuble fraîchement libéré. Et, à la place, construire un nouvel immeuble.
Un investissement au risque maîtrisé. Imaginé par Sophie Revel, architecte membre du cabinet Archifix, le futur bâtiment comprendra quatre étages. Il aura 90 mètres de long et 19 mètres de haut. Il offrira 9 000 m² de bureaux. Si l’accessibilité des personnes handicapées va de soi, l’application rigoureuse des normes thermiques en fera un bâtiment BBC. Son enveloppe extérieure évoquera l’industrie de la dentelle, en écho à la Cité internationale de la dentelle et de la mode, située sur l’autre rive du canal, non loin de là. L’investissement a été chiffré à 23 millions d’euros. Quatre clients sont actuellement engagés dans le processus de location pour l’essentiel de l’immeuble. Seuls 1 000 m² sont encore disponibles. Philippe Marcotte s’en réjouit et parle “d’investissement maîtrisé“, en signalant que les quatre futurs locataires déjà déclarés sont des grands noms de la place calaisienne, tout en restant discret pour l’instant sur leur identité. Si l’ancien bâtiment d’Armatis a été démoli durant l’hiver, le nouvel immeuble devrait sortir de terre cet été. La livraison devrait avoir lieu dans environ un an.