3 questions à Yann Baros, directeur à l’Action régionale Grand Est d’EDF

Produit pur jus d’EDF où il exerçait précédemment les fonctions de directeur du Centre d’ingénierie hydraulique, Yann Baros vient d’être nommé directeur à l’Action régionale Grand Est dans un contexte où le mix-énergétique s’accélère.


3 questions à Yann Baros, directeur à l’Action régionale Grand Est d’EDF

L’État entend, via son plan stratégique, prolonger le parc nucléaire et construire de nouveaux réacteurs de type EPR2 (d’ici 2035-2050), la région pourrait-elle en accueillir ?

Le Grand Est est la seule région de France qui détient le cycle complet du nucléaire. Des centrales en fonctionnement (Cattenom, Chooz et Nogent-sur-Seine), une centrale en démantèlement (Fessenheim) et un site de stockage de déchets nucléaire à Bure. Elle est parfaitement positionnée.

À l’horizon 2050, le mix-énergétique souhaité (50 % d’énergies renouvelables et 50 % de nucléaire) est-il réellement réalisable ?
C’est tout l’objectif à atteindre par les différents acteurs pour aboutir à un mix-énergétique équilibré. Dans la région, nous allons tripler notre capacité de production d’électricité via le photovoltaïque et doubler celle de l’éolien.

    La centrale solaire de la BA 136 de Toul-Rosières vient de fêter ses dix ans, une pionnière?Cette centrale est la plus importante en termes de capacité pour EDF en France. Elle demeure un des symboles de la stratégie générale de décarbonation aujourd’hui engagée.