3 questions à Thierry Decker, président de l’ATP Rives de Meurthe
Du prêt de main-d’œuvre entre entreprises ! C’est ce que propose l’ATP Rives de Meurthe en lien avec la Maison de l’Emploi du Grand Nancy via sa plateforme Heracle lancée officiellement le 7 novembre.
D’où est venue cette idée de prêt de main-d’œuvre entre entreprises ?
Tout a commencé pendant la crise de la Covid-19. Plusieurs entreprises étaient en baisse, voire arrêt total d’activité. D’autres avaient besoin de main-d’œuvre du fait d’un pic d’activité. Le prêt de main-d’œuvre s’est affiché comme une solution.
Le cadre juridique le permet-il ?
Nous avons travaillé avec l’Ordre des experts-comptables qui nous a affirmé que le cadre juridique était présent. Basé sur le volontariat, le prêt de main-d’œuvre permet à une entreprise de mettre à disposition, pendant une durée déterminée, un ou plusieurs salariés à une autre entreprise partenaire
La plateforme Heracle, qui sera active le 7 novembre, permet-elle cette mise en relation. Est-ce un genre de bourse d’échange ?
C’est un peu le principe ! D’un côté des entreprises à la recherche de compétences et de l’autre des entreprises qui peuvent mettre à disposition des salariés. La Maison de l’Emploi du Grand Nancy, via sa chargée de projet Mélanie Colin, aura ce rôle d’animateur mais également de modérateur. L’idée est d’abord de travailler sur le Grand Nancy et de l’étendre ensuite à la Meurthe-et-Moselle Sud.