3 questions à ... Richard Hauck
Dans une conjoncture économique souffreteuse, face aux modifications d’achat des consommateurs et à une vive concurrence, les artisans fleuristes représentent un maillage de proximité essentiel.
1. Que représente votre secteur en Lorraine ?
Richard Hauck : 450 professionnels installés. Ils exercent en indépendants, comme artisans fleuristes ou franchisés. Au total, la branche compte quelque 600 emplois.
2. Quelles sont les actions de votre Chambre syndicale ?
R.H : Nous relayons toutes les informations d’ordre législatif et normatif venant de notre fédération nationale vers nos adhérents. Nous avons aussi un rôle de promotion de notre métier en participant à diverses manifestations et en dispensant des cours dans les centres de formation des apprentis et à l’école d’horticulture de Roville-aux-Chênes.
3. Comment se porte la profession ?
R.H : Ce n’est pas l’Eldorado ! Les parts de marché des artisans fleuristes se rétrécissent. C’est un métier qui n’est pas du tout protégé. Ajoutons-y la concurrence de la grande distribution et des auto-entrepreneurs, des charges lourdes ou encore l’essor des crémations. L’un de nos chevaux de bataille concerne la vente de muguet au 1er mai. Malgré cela, nous avons toujours ce lien de proximité unique avec les clients et restons des créatifs et des passionnés. Mais il faut avoir la foi pour durer !