En bref

Quelques mois après sa nomination en qualité de préfet de l’Aisne, Ziad Khoury affiche son intérêt pour l’Intelligence artificielle. Un volet qu’il considère prioritaire. En effet, le préfet a nommé auprès de lui trois conseillers en IA qui sont tous experts en la matière. Ce collège réunit Yves-Marie Guyot, président de la start-up Influvisio proposant une solution de vidéo sensing qui permet de produire des outils d’aide à la prise de décision, Antoine Selosse, directeur de l’entité crézançoise de la société NTN transmissions Europe et membre fondateur du FabLab de Château-Thierry ainsi que Stéphane Mai, directeur des systèmes d’information et de communication de la préfecture. Une action qui s’inscrit dans le cadre de la démarche visant à positionner l’Aisne comme un laboratoire de l’IA, et ce dans divers domaines. Une mise en place d’un conseil de l’IA est prévue prochainement, il rassemblera acteurs institutionnels départementaux et représentants du secteur privé.

Le groupe MOM (Materne, Pom’Potes, GoGosqueeZ, Confipote, Mont Blanc, Récré O’lé, Gloria), spécialisé dans les solutions de snacking saines, pratiques et ludiques à base d’ingrédients naturels, a dévoilé sa dernière innovation. Il s’agit d’une solution développée par les équipes R&D de l’enseigne qui permettra de recycler 100% des gourdes de compote produites dans l’usine de Boué au lieu de les brûler pour en tirer de l’énergie. Un projet mené en concertation avec l’entreprise de collecte et de recyclage des emballages Citeo, dont le but est de répondre aux enjeux de développement durable du secteur agroalimentaire. Dans le détail, toutes les gourdes seront épurées d’aluminium d’ici 2021. Elles seront également produites avec un mono matériau plastique, le polyéthylène, à compter de 2022, afin de garantir une recyclabilité viable. Il reste à noter que la quantité de plastique de l’emballage sera réduite, à la source, de 20%.

Le magazine Le Point a publié fin janvier le palmarès des villes françaises les mieux gérées. L’étude portait sur 80 grandes villes françaises et a été menée par la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (Ifrap). La ville d’Amiens se place à la sixième position. L’enquête, réalisée sur la base des chiffres de l’année 2018, s’est focalisée sur un ensemble d’indicateurs financiers. À Amiens, le niveau des dépenses de fonctionnement par habitant s’établit à 1 993 euros tandis que l’investissement moyen (entre 2014 et 2018) est de 872 euros. La dette quant à elle est évaluée à 2 153 euros par habitant. Côté fiscalité, les impôts globaux atteignent 1 277 euros par habitant y compris la taxe d’habitation estimée à 1 018 euros par habitant. Des chiffres qui témoignent de la bonne gestion de la ville.

Une convention d’opération de revitalisation de territoire dans le cadre des dispositifs "Action coeur de ville" à Abbeville et "Revitalisation centre bourg" à Longpré-les-Corps-Saints a été signée à Garopôle, à Abbeville.