Patrimoine

Yzico, vecteur d’expertise dans l’immobilier d’entreprise

Dans un contexte socio-économique fortement impacté par les répercussions de la crise sanitaire de la Covid-19 et malgré les réelles incertitudes des mois à venir, le marché de l’immobilier d’entreprise reste globalement solide en France. En la matière, de l’acquisition d’un bien à sa cession, rien ne saurait être fait au hasard. Yzico accompagne le dirigeant dans ces choix cruciaux pour l’avenir de son entreprise et dispense quelques conseils pratiques à destination des potentiels investisseurs.

En 2020, le marché des bureaux a amorcé un repli.
En 2020, le marché des bureaux a amorcé un repli.

Le marché de l’immobilier d’entreprise français a subi lui aussi le choc d’une crise sanitaire et planétaire inédite, générant quelque 20 Md€ d’investissements en 2020. Soit une chute de près de 40 % par rapport à 2019. Un secteur, alors dominant, recule : celui des bureaux. Par rapport à 2019, la baisse en valeur des transactions s’établit ici à 34 %. Le segment des commerces demeure stable. La caractéristique essentielle du marché post-covid sera une segmentation plus marquée en fonction de la qualité des actifs. Cela se traduit par de plus grands écarts en termes de rendement. Pourtant, les investisseurs continuent à se projeter dans l’avenir. Ce qui, au demeurant, est la meilleure façon de dépasser une crise. Le marché est loin d’être bloqué. Jean-Luc Grenier, expert-comptable associé chez Yzico, fait cette observation : «La tendance se confirme depuis plusieurs années. Les grandes entreprises privilégient la location à la propriété.» Si nombre de chefs d’entreprise réfléchissent sérieusement avant de se lancer dans une opération immobilière, ils ne renoncent pas pour autant à leur projet. Jean-Luc Grenier poursuit : «Plus que jamais, ils ont besoin d’un accompagnement adapté. Il nous faut faire preuve de pédagogie et d’imagination pour les aider à prendre les bonnes décisions tout en respectant la législation. Beaucoup de paramètres entrent en ligne de compte.» Dès lors, quels conseils donner au chef d’entreprise ? Pour Jean-Luc Grenier, un élément vient avant tous les autres : «Bien réfléchir à la pertinence de la séparation entre le patrimoine professionnel et le patrimoine foncier, d’où le recours fréquent à la société civile immobilière (SCI).»

L’attractivité de la SCI

Au-delà de son rôle premier de loger l’immeuble professionnel en dehors de la société d’exploitation et de limiter les risques liés à la conjoncture, la SCI constituera, plus tard, une source de revenus complémentaires pour la famille du dirigeant et facilitera la transmission du patrimoine aux enfants. La souplesse rédactionnelle permise par le code civil assure la stabilité de la gouvernance et la pérennité des actifs. La SCI est également l’outil idéal pour réaliser à plusieurs des investissements immobiliers qui n’auraient pu être effectués par une personne seule. Elle permet une mise en commun simplifiée des capitaux et des moyens financiers afin d’augmenter la participation des associés et de faciliter l’obtention de financements bancaires. Il est également possible d’utiliser la SCI par le biais du démembrement pour sortir les biens immobiliers de l’actif des entreprises si l’acquisition séparée n’a pas été possible au moment de l’investissement. Quant à l’avenir proche de l’immobilier d’entreprise il est encore trop tôt pour faire des prévisions. Regardant l’actualité avec l’expérience qui est la sienne, Jean-Luc Grenier note : «C’est très compliqué de s’avancer sur des prospectives quand on connaît à peine le court terme. Toutefois, je donne ce conseil aux propriétaires : il est indispensable d’entretenir ses immeubles afin d’améliorer leurs performances et conserver une attractivité sur le marché des transactions ou de la location. C’est un investissement sur le long terme. Il va certainement y avoir beaucoup de défaillances d’entreprises en 2021 et 2022. Cela aura un impact sur le marché immobilier à court terme et permettra peut-être à quelques entrepreneurs de profiter d’opportunités En tous les cas, une entreprise, un commerçant, un artisan ne doit pas être freiné dans sa volonté d’acquérir un bien immobilier. Il doit mettre tous les atouts de son côté. Cela passe par un conseil expert qui trouvera les solutions adaptées à son projet.»