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What the Factory, l’atelier qui mêle technologie et créativité
Lancé le 1er avril 2021, What the Factory imagine, conçoit et réalise des objets singuliers qui associent esthétique et tech pour ses propres besoins ou pour des tiers, particuliers comme professionnels.
« Nous faisons ce qui ne se fait pas ailleurs », sourit Annabelle Djakpa. Avec Nicolas Giraud, elle a créé What the Factory en avril 2021. « Nous n’aimons pas forcément parler de bureau d’études parce que le terme peut être effrayant, mais notre rôle est d’apporter une réponse sur mesure », résume Nicolas Giraud. Une aventure entrepreneuriale qui s’inscrit dans la continuité d’un parcours commun débuté en 2013 avec la création de l’association L’Atelier, un lieu partagé destinés aux artisans en herbe.
Quelques années plus tard, Annabelle Djakpa, créatrice de mobilier en carton et restauratrice de meubles et Nicolas Giraud, développeur Web, montent une seconde association. Projet Artech leur permet alors de mêler leurs univers et d’imaginer des décors et objets.
« Au tout début, c’était vraiment quelque chose pour nous et nous avons été de plus en plus sollicités », se souvient Annabelle Djakpa. L’activité est telle qu’ils envisagent rapidement la création d’une entreprise. Après avoir suivi tout le parcours de création, ils prennent possession, il y a tout juste un an, d’un atelier au sein de la Pépinière Jules-Verne à Boves.
Une réponse sur mesure
« Nous ne proposons pas de la tech pour de la tech, il faut qu’il y ait un sens », souligne Nicolas Giraud. « Les gens qui viennent nous voir ont différents besoins. Parfois, ils savent parfaitement ce qu’ils veulent, mais ne trouvent pas de solutions techniques. D’autres fois, ils ont juste une idée ou alors pas du tout. À nous de démêler les choses », ajoute-t-il.
Cabine pour une entreprise d’événementielle, système d’éclairage intelligent pour le Moulin de Flixecourt, maquette, flipper, table basse connectée en Bluetooth… What the Factory peut répondre à tous les besoins, aussi bien pour les particuliers que les compagnies théâtrales, les décorateurs ou architectes d’intérieur. « L’idée vient souvent de moi, ensuite Nicolas mène un gros travail de réflexion et de conception. Nous sommes très attentifs à l’expérience utilisateur : il faut que cela reste le plus simple possible pour l’utilisateur final », observe Annabelle Djakpa.
Des projets internes
En plus de la création pour des tiers, Annabelle Djakpa et Nicolas Giraud développent leurs propres projets. Le premier, Horace est un photobooth entièrement conçu et réalisé en interne. « La particularité de cet objet, c’est qu’il se plie », explique Annabelle Djakpa.
Après avoir réservé et réglé la prestation (à partir de 150 tirages photos pour 149 euros), le client vient chercher Horace en click and collect. Sur le lieu de l’événement – anniversaire, soirée d’entreprise, festival…-, il suffit de le brancher pour le mettre en route. « Nous avons installé deux caméras pour permettre aux adultes, aux enfants ou aux personnes en fauteuil roulant de l’utiliser facilement », poursuit-elle.
En plus d’être imprimé, chaque cliché alimentera une galerie en ligne mise gratuitement à disposition. « Il s’agit de la 4e version d’Horace qui est encore amenée à évoluer. Le prochain intégrera une commande vocale », confie Nicolas Giraud. Dans l’atelier, une caravane attend la "grande transformation". Prochainement, elle deviendra elle aussi en photobooth à destination de festivals ou d’événements. « Nous imaginons décliner le concept sous plusieurs formes », indique le développeur.