Wauquiez (LR) s'engage à conduire la droite "vers un grand succès collectif" en 2027

"J'y suis prêt": le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez, critiqué pour son absence de la scène nationale, a fait dimanche un premier pas vers sa candidature à l'Elysée, promettant de vouloir conduire la...

Le président Les Républicains (LR) de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez (c), au côté du président du parti, Eric Ciotti, au Cannet (Alpes-Maritimes), le 27 août 2023 © NICOLAS TUCAT
Le président Les Républicains (LR) de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez (c), au côté du président du parti, Eric Ciotti, au Cannet (Alpes-Maritimes), le 27 août 2023 © NICOLAS TUCAT

"J'y suis prêt": le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez, critiqué pour son absence de la scène nationale, a fait dimanche un premier pas vers sa candidature à l'Elysée, promettant de vouloir conduire la droite vers "un grand succès collectif" en 2027.

"J’ai mesuré ce qu’il en coûte de sérénité et de détermination pour déverrouiller la République française", a affirmé l'ex-président de LR qui effectuait sa rentrée nationale devant près de 500 jeunes militants réunis à Valence, qui l'ont accueilli au cri de "Wauquiez président!".

"Et aujourd’hui, j’y suis prêt", a-t-il enchaîné, dans un discours d'une quarantaine de minutes dans lequel il n'a pas annoncé explicitement sa candidature en 2027.

Il s'est en revanche employé à expliquer aux militants pourquoi il restait pour l'instant discret sur la scène nationale, au grand dam de ses partisans qui ne comprennent pas toujours son effacement. 

Le mutisme du président d'Auvergne-Rhône-Alpes, tout particulièrement lorsque son parti se divisait sur la réforme des retraites, en a agacé plus d'un au sein même de LR.

"Certains se demandent pourquoi je n’ai pas la bougeotte, pourquoi je ne monopolise pas les micros (...) pourquoi je refuse de reproduire les schémas politiques qui ont conduit notre pays sur la pente du déclin depuis 40 ans", a-t-il expliqué.

Mais "ne vous y trompez pas", a-t-il toutefois ajouté: "je vais consacrer toute mon énergie : vous conduire à nouveau vers un grand succès collectif", a-t-il assuré sous les acclamations, après avoir rappelé que la dernière victoire de la droite aux présidentielle remontait à celle de Nicolas Sarkozy en 2007.

"Si nous préparons cette élection comme les autres, nous la perdrons comme les autres. Et je refuse cette fatalité", a-t-il prévenu. 

Le président d'Auvergne-Rhône-Alpes s'est situé sur la même ligne que le patron du parti Eric Ciotti, refusant de faire tomber le gouvernement sur le budget.

"Dans notre famille, on ne dépose pas des motions de censure à tout-va pour le simple plaisir de faire tomber un gouvernement, prenant ainsi le risque d’ajouter du chaos au désordre", a-t-il déclaré.

En revanche, il a lancé un avertissement à l'exécutif sur le projet de loi d'immigration. "Si un texte devait heurter frontalement ce qui représente pour nous le cœur de l’intérêt national et conduire à ouvrir de nouveaux appels d’air pour encore plus d’immigration, alors notre devoir serait de nous y opposer de toutes nos forces et par tous les moyens institutionnels", a-t-il prévenu.

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