Wall Street vire au rouge après l'inflation américaine
La Bourse de New York qui avait commencé dans le vert comme depuis le début de semaine, a viré au rouge jeudi après des nouvelles de l'inflation aux Etats-Unis...
La Bourse de New York qui avait commencé dans le vert comme depuis le début de semaine, a viré au rouge jeudi après des nouvelles de l'inflation aux Etats-Unis qui est restée têtue en septembre.
L'indice Dow Jones cédait 0,33%, le Nasdaq, à dominante technologique, perdait 0,07% et le S&P 500 a reculé de 0,25%.
La hausse des prix est restée à 3,7% sur un an, selon l'indice CPI publié par le département du Travail. Ce taux a déçu les analystes, qui tablaient sur un léger ralentissement, à 3,6% sur un an, selon le consensus de MarketWatch.
Sur un mois seulement cependant, l'inflation a ralenti pour la première fois depuis le mois de mai, à 0,4% --plus qu'attendu néanmoins--, contre 0,6% en août.
Cette inflation persistante pourrait pousser la banque centrale américaine (Fed) à relever encore son principal taux directeur d'ici la fin de l'année, mais pas de beaucoup, et le sommet semble tout proche, voire déjà atteint.
"Cela va conforter l'attitude +faucon+ de la Fed et la garder ouverte à un nouveau resserrement des taux", a commenté Kathy Bostjancic, économiste en chef pour Nationwide.
Néanmoins pour la réunion monétaire du 1er novembre, le consensus des investisseurs penche pour un statu quo des taux directeurs de la Fed pour la deuxième fois consécutive.
La question pour la banque centrale américaine (Fed) n'est à présent plus de savoir jusqu'où grimperont les taux, désormais à leur sommet ou presque, mais combien de temps les maintenir à ce niveau, ont révélé les minutes de la dernière réunion parues mercredi.
Les taux obligataires, qui se rétractaient ces derniers jours, soutenant le marché actions, ont cessé leur descente mercredi.
Le rendement sur le bon du Trésor à dix ans remontait à 4,64% contre 4,55%.
Le dollar reprenait du poil de la bête grimpant de 0,62% à 1,0555 euro pour un dollar.
Sur le marché du travail américain, les nouvelles demandes d'allocations chomage pour la semaine dernière sont restées sous les 210.000.
A la cote, le constructeur automobile Ford perdait 2,50% vers 13H45 GMT alors que le syndicat United Auto Workers a étendu sa grève à l'unité qui fabrique des SUV et pick-up trucks dans le Kentucky. General Motors lâchait aussi 1,99%.
Pepsico (-1,63%) perdait le terrain gagné en début de semaine après avoir révisé en hausse ses prévisions de résultats pour 2023.
Microsoft ne cédait que 0,34% à 331 dollars alors que le fisc américain lui réclame presque 29 milliards de dollars d'arriérés d'impôts. Le géant informatique compte contester cette réclamation des autorités fiscales en faisant appel devant l'IRS.
Le géant pétrolier ExxonMobil qui avait été boudé mercredi lors de l'annonce du rachat du producteur Pioneer pour 60 milliards de dollars, reprenait des couleurs (+0,82%).
Les supermarchés Target gagnaient 1,80% après avoir été bien notés par des analystes de Bank of America. La chaîne de pharmacies et drugstores Walgreens oscillait du rouge au vert après l'annonce de résultats plus faibles que prévu au quatrième trimestre.
Les sandales du fabricant allemand Birkenstock, introduites à la Bourse de New York mercredi sans grand succès (-12%), baissaient encore de 2,99%.
La compagnie aérienne Delta cédait 0,26% avant la publication de ses résultats trimestriels juste après la cloche de fermeture de la Bourse.
Nasdaq
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