Wall Street timidement dans le vert après les forts gains de la semaine dernière

La Bourse de New York évoluait légèrement dans le vert mardi, semblant reprendre son souffle après la forte hausse de la semaine passée, alors que plusieurs membres de...

Le parquet du New York Stock Exchange © SPENCER PLATT
Le parquet du New York Stock Exchange © SPENCER PLATT

La Bourse de New York évoluait légèrement dans le vert mardi, semblant reprendre son souffle après la forte hausse de la semaine passée, alors que plusieurs membres de la Fed doivent s'exprimer cette semaine.

L'indice Dow Jones grappillait 0,05% et le S&P 500 0,06%. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, entamait sa huitième séance d'affilée en territoire positif, avançant de 0,38%.

Après avoir connu leur meilleure semaine de l'année, les indices avaient terminé en petite hausse la veille. Le Dow Jones avait grappillé 0,10% à 34.095,86 points, le Nasdaq avait avancé de 0,30% à 13.518,78 points et le S&P 500 avait pris 0,18% à 4.365,98 points.

Le manque d'allant des indices mardi "n'est pas très grave mais il semble que le marché cherche à reprendre son souffle après les énormes gains de la semaine dernière", a commenté Patrick O'Hare de Briefing.com. 

"En tout cas, ce n'est pas du tout une surprise. Au contraire, il faut un peu d'oxygène pour le marché car tout le monde s'attend à une période de consolidation", a ajouté l'analyste.

Les investisseurs soupesaient les données du déficit commercial américain pour septembre qui a augmenté plus que prévu à 61,5 milliards de dollars (+5%) du fait d'une progression des importations. Ce chiffre reflète les mises en stocks des entreprises américaines avant la saison des fêtes. 

Mais à ce rythme sur l'ensemble de 2023, le déficit promet d'être le plus faible depuis trois ans, ce qui pourrait être un signe du ralentissement de l'activité économique.

En deuxième partie de séance, des données sur les crédits à la consommation seront publiées et plusieurs responsables de la banque centrale (Fed) vont s'exprimer. Lundi, le président de la Fed de Minneapolis Neel Kashkari a estimé qu'il était trop tôt pour déclarer victoire contre l'inflation.

Sur le marché obligataire, les rendements sur les bons du Trésor à 10 ans se détendaient un peu à 4,60% contre 4,64% la veille alors qu'ils avaient grimpé à 5% il y a deux semaines, un plus haut en 16 ans.

Le marché va absorber l'émission de 112 milliards de dollars de dette par le Trésor américain cette semaine, dont 48 milliards de dollars d'obligations à 3 ans, rappelait Patrick O'Hare de Briefing.

Du côté des valeurs, WeWork a disparu de la cote alors que l'ancienne star des bureaux partagés a déposé son bilan lundi soir.

Le groupe s'est placé sous la protection du Chapitre 11 de la loi des faillites et espère réussir à négocier une réduction "significative" de sa dette et à "mettre fin aux baux d'un certain nombre d'emplacements" qui ne lui rapportent pas suffisamment d'argent.

WeWork a un temps été valorisé jusqu'à 47 milliards de dollars mais son action ne valait plus que 80 cents lundi soir à la clôture de la Bourse de New York, pour une capitalisation boursière de 44,49 millions de dollars.

La plateforme de réservation de véhicules avec chauffeur (VTC) et de livraisons de repas Uber a annoncé des résultats moins bons qu'attendu pour le troisième trimestre avec un chiffre d'affaires de 9,3 milliards de dollars contre 9,5 milliards attendus. C'est malgré tout 11% de plus que l'année avant. L'action Uber cédait 0,29%, celle de son concurrent Lyft glissait de plus de 1%.

Les titres des constructeurs automobiles lachaîent plus de 2% pour General Motors, 1,50% pour Ford et 1,25% pour Stellantis. 

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